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Philip Roth
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À la veille de la retraite, un professeur de lettres classiques, accusé d'avoir tenu des propos racistes envers ses étudiants, préfère démissionner plutôt que de livrer le secret qui pourrait l'innocenter.
Tandis que l'affaire Lewinski défraie les chroniques bien-pensantes, Nathan Zuckerman ouvre le dossier de son voisin Coleman Silk et découvre derrière la vie très rangée de l'ancien doyen un passé inouï, celui d'un homme qui s'est littéralement réinventé, et un présent non moins ravageur : sa liaison avec la sensuelle Faunia, femme de ménage et vachère de trente-quatre ans, prétendument illettrée, et talonnée par un ex-mari vétéran du Vietnam, obsédé par la vengeance et le meurtre.
Après Pastorale américaine et J'ai épousé un communiste, La tache, roman brutal et subtil, complète la trilogie de Philip Roth sur l'identité de l'individu dans les grands bouleversements de l'Amérique de l'après-guerre, où tout est équivoque et rien n'est sans mélange, car la tache "est en chacun, inhérente, à demeure, constitutive, elle qui préexiste à la désobéissance, qui englobe la désobéissance, défie toute explication, toute compréhension. C'est pourquoi laver cette souillure n'est qu'une plaisanterie de barbare et le fantasme de pureté terrifiant."
Prix Médicis étranger -
Après trente-six ans, Zuckerman l'écrivain retrouve Seymour Levov dit "le Suédois", l'athlète fétiche de son lycée de Newark. Toujours aussi splendide, Levov l'invincible, le généreux, l'idole des années de guerre, le petit-fils d'immigrés juifs devenu un Américain plus vrai que nature.
Le Suédois a réussi sa vie, faisant prospérer la ganterie paternelle, épousant la très irlandaise Miss New Jersey 1949, régnant loin de la ville sur une vieille demeure de pierre encadrée d'érables centenaires : la pastorale américaine.
Mais la photo est incomplète, car, hors champ, il y a Merry, la fille rebelle. Et avec elle surgit dans cet enclos idyllique le spectre d'une autre Amérique, en pleine convulsion, celle des années soixante, de sainte Angela Davis, des rues de Newark à feu et à sang...
Passant de l'imprécation au lyrisme, du détail au panorama sans jamais se départir d'un fond de dérision, ce roman de Philip Roth est une somme qui, dans son ambiguïté vertigineuse, restitue l'épaisseur de la vie et les cicatrices intimes de l'Histoire. -
Lorsque le célèbre aviateur Charles Lindbergh battit le président Roosevelt aux élections présidentielles de 1940, la peur s'empara des Juifs américains. Non seulement Lindbergh avait, dans son discours radiophonique à la nation, reproché aux Juifs de pousser l'Amérique à entreprendre une guerre inutile avec l'Allemagne nazie, mais, en devenant trente-troisième président des États-Unis, il s'empressa de signer un pacte de non-agression avec Hitler. Alors la terreur pénétra dans les foyers juifs, notamment dans celui de la famille Roth.
Ce contexte sert de décor historique au Complot contre l'Amérique, un roman où Philip Roth, qui avait sept ans à l'époque, raconte ce que vécut et ressentit sa famille - et des millions de familles semblables dans tout le pays - lors des lourdes années où s'exerça la présidence de Lindbergh, quand les citoyens américains qui étaient aussi des Juifs avaient de bonnes raisons de craindre le pire. Ce faisant, il nous offre un nouveau chef-d'oeuvre. -
Entre les grands idéaux humanitaires qui l'animent et les obsessions inavouables qui le hantent, Alex Portnoy, trente-trois ans, est la proie d'un insoluble conflit.
Élevé dans le quartier israélite de Newark, par des parents abusifs, démesurément attachés aux principes de la tradition juive-américaine, ligoté par des tabous et des interdits, submergé de conseils et d'exhortations, il est écrasé par une culpabilité d'autant plus angoissante que la sexualité et ses déviations les plus extrêmes ne cessent de l'obnubiler.
Brillant étudiant, puis fonctionnaire en vue, il n'en reste pas moins un «bubala», un bébé, aux yeux de ses parents qui lui reprochent amèrement son indépendance, sa froideur apparente et surtout son refus de fonder un foyer et d'assurer la descendance.
Ce livre, à la fois féroce et désopilant, où la tendresse alterne avec le cynisme, l'humour avec le pathétique, est une mordante satire de l'ignorance, du racisme, des préjugés et de l'intolérance sous toutes ses formes. -
Pendant l'été 1944, à Newark, Bucky Cantor, un jeune homme de vingt-trois ans, anime un terrain de jeu. Lanceur de javelot, haltérophile, il a honte de ne pas prendre part à la guerre en raison de sa mauvaise vue. Mais voici qu'une épidémie de polio provoque des ravages parmi les enfants qui jouent sur le terrain. Elle lui offre l'occasion d'éprouver son sens du devoir alors que l'incompréhension, la panique et la colère grandissent dans la petite communauté.
Philip Roth décrit, avec tendresse mais aussi un cruel réalisme, nos réactions face aux tragédies, le jeu des circonstances sur nos vies. -
Ni récit ni texte suivi, ce livre se compose d'une succession de dialogues entre Philip, romancier américain fixé pour un temps à Londres, et diverses femmes : sa maîtresse, son épouse et d'autres personnages féminins moins réels, parfois même rêvés. Toutes parlent par la voix de l'auteur, Philip, l'alter ego de Philip Roth.
Aucun fil conducteur ne relie ces conversations souvent lapidaires, sinon l'écho lancinant des obsessions habituelles de Roth - le sexe, l'adultère, la fidélité, l'antisémitisme et la littérature -, le vrai sujet étant l'exploration des recoins obscurs des vies et des âmes, des confins flous entre le réel et l'imaginaire. Une investigation empreinte d'un mélange d'humour et de gravité qui demeure dans la veine de L'écrivain des ombres et La contrevie.
Tromperie est un authentique roman d'amour, pétillant de verve et d'esprit, débordant d'émotion et d'érotisme, qui confirme l'inlassable inventivité de l'auteur. -
Le maccarthysme a beau déferler sur l'Amérique au tournant des années cinquante, Ira Ringold se croit à l'abri de la chasse aux sorcières. Non seulement parce que son appartenance au Parti communiste est ignorée même de ses amis, mais surtout parce que l'enfant des quartiers pauvres de Newark, l'ancien terrassier au lourd passé, s'est réinventé en Iron Linn, vedette de la radio, idéale réincarnation de Lincoln, et heureux époux de Eve Frame, ex-star du muet. Mais c'est compter sans la pression du pouvoir, sans les aléas du désir et de la jalousie, sans la part d'ombre que cachent les êtres les plus chers. Car si Ira a changé d'identité, Eve elle-même a quelque chose à cacher. Et lorsqu'une politique dévoyée contamine jusqu'à la sphère intime, les masques tombent et la trahison affecte, au-delà d'un couple, une société tout entière. Ne reste alors aux témoins impuissants, le frère d'Ira et son disciple fervent, le jeune Nathan Zuckerman, qu'à garder en mémoire ces trajectoires brisées, avant enfin, au soir de leur vie, de faire toute la lumière sur une page infâme de l'Amérique.
À l'instar de Pastorale américaine, J'ai épousé un communiste rend justice à ces individus détruits par la tourmente des événements et décrit avec une rare puissance comment l'Histoire ébranle la trame même de nos existences. -
Les faits : autobiographie d'un romancier
Philip Roth
- Gallimard
- Folio
- 10 Novembre 2022
- 9782072978487
"D'une certaine façon, nous disons toujours pour ne pas dire, mais de l'historien de soi, on attend qu'il résiste de tout son être à la tentation commune de falsifier, de déformer et de nier."
Sur le fil entre souvenirs des faits et souvenirs imaginés, l'auteur de La tache dévoile son rapport complexe à l'art et à l'existence à travers cinq moments fondateurs : son enfance à Newark dans les années 1930 ; son expérience de l'américanité à l'université ; son premier mariage chaotique ; l'indignation de la communauté juive à la parution de Goodbye, Colombus ; et enfin, la découverte, dans les années 1960, d'une liberté créatrice qui donnera naissance à Portnoy et son complexe.
Mais comment écrire à propos des faits de l'existence lorsqu'on a passé une vie entière à changer l'ordinaire en extraordinaire avec une originalité et une audace si féroces ? Tel est le questionnement que Roth explore ici avec malice et clairvoyance. -
Un homme. Un homme parmi d'autres. Le destin du personnage de Philip Roth est retracé depuis sa première et terrible confrontation avec la mort sur les plages idylliques de son enfance jusque dans son vieil âge, quand le déchire la vision de la déchéance de ses contemporains et que ses propres maux physiques l'accablent. Entre temps, publicitaire à succès dans une agence à New York, il aura connu épreuves familiales et satisfactions professionnelles.
D'un premier mariage, il a eu deux fils qui le méprisent et, d'un second, une fille qui l'adore. Il est le frère bien-aimé d'un homme sympathique dont la santé vigoureuse lui inspire amertume et envie et l'ex-mari de trois femmes, très différentes, qu'il a entraînées dans des mariages chaotiques. En fin de compte, c'est un homme qui est devenu ce qu'il ne voulait pas être.
Ce roman puissant - le vingt-septième de Roth - prend pour territoire le corps humain. Il a pour sujet l'expérience qui nous est commune et nous terrifie tous. -
Nous sommes en 1951, seconde année de la guerre de Corée. Marcus Messner, jeune homme de dix-neuf ans, intense et sérieux, d'origine juive, poursuit ses études au Winesburg College, dans le fin fond de l'Ohio. Il a quitté l'école de Newark, dans le New Jersey où habite sa famille. Il espère par ce changement échapper à la domination de son père, boucher de sa profession, un homme honnête et travailleur, mais qui est depuis quelque temps la proie d'une véritable paranoïa au sujet de son fils bien-aimé. Fierté et amour, telles sont les sources de cette peur panique. Marcus, en s'éloignant de ses parents, va tenter sa chance dans une Amérique encore inconnue de lui, pleine d'embûches, de difficultés et de surprises.
Indignation, le vingt-neuvième livre de Philip Roth, propose une forme de roman d'apprentissage : c'est une histoire de tâtonnements et d'erreurs, d'audace et de folie, de résistances et de révélations, tant sur le plan sexuel qu'intellectuel. Renonçant à sa description minutieuse de la vieillesse et de son cortège de maux, Roth poursuit avec l'énergie habituelle son analyse de l'histoire de l'Amérique - celle des années cinquante, des tabous et des frustrations sexuelles - et de son impact sur la vie d'un homme jeune, isolé, vulnérable. -
"Me voilà, sans mes tours de passe-passe, à nu et sans aucun de ces masques qui m'ont donné toute la liberté d'imaginer dont j'avais besoin pour écrire des romans."
Cette compilation d'essais et d'entretiens a été conçue par Philip Roth comme le chapitre final de son oeuvre, celui où le romancier, qui avait publiquement annoncé la fin de sa carrière littéraire, contemple le fruit d'une vie d'écriture et se prépare au jugement dernier. Il y dévoile les coulisses de son travail, revient sur ses controverses et livre de nombreuses anecdotes où le goût de la fiction le dispute à la stricte biographie. Au fil des trois sections du recueil (dont la dernière, Explications, est inédite en France), chaque page démontre l'acuité et la force de persuasion de celui qui fut un des auteurs essentiels du XXe siècle. Et ne vous laissez pas berner par la promesse initiale : la sincérité avouée de Roth n'est pas la moindre de ses ruses... -
«Un nu aux seins opulents, légèrement évasés, pour lequel elle aurait pu poser elle-même. Un nu aux yeux clos, défendu comme elle par sa seule puissance érotique et, comme elle, à la fois primaire et élégant. Un nu mordoré mystérieusement endormi sur un gouffre noir velouté que, dans mon humeur du moment, j'associais à celui de la tombe. Fuselée, ondulante, elle t'attend, la jeune fille, immobile et muette comme la mort.»
À l'orée de la vieillesse, David Kepesh, esthète attaché à sa liberté et séducteur exigeant, rencontre parmi ses étudiantes Consuela Castillo, vingt-quatre ans, fille de riches émigrés cubains, «émerveillée» par la culture. Et découvre la dépendance sexuelle...
C'est le roman d'un envoûtement dans une Amérique bien loin des joyeuses bacchanales des années soixante, chères au Professeur de désir..; Et au tournant du millénaire, cet alter ego de l'auteur, naguère héros du Sein, est confronté non seulement à son propre vieillissement mais à la mort qui rôde en chacun de nous.
Après La tache, Philip Roth nous offre à la fois un précis amoureux, une radiographie de notre temps et une méditation sur la condition humaine. Un nouveau chef-d'oeuvre, d'une perfection lapidaire. -
Ce récit, écrit à la première personne, raconte la lente maladie du père de l'auteur âgé de quatre-vingt-six ans, sa lutte obstinée pour vaincre la tumeur au cerveau qui finira par l'emporter. Dans ce combat contre le drame de la vieillesse, le fils guide et assiste le père jusqu'à s'identifier à lui.
Patrimoine est une histoire vraie (comme le précise le sous-titre) dont Herman, le père, plus encore que le fils, est le barde. Une histoire cruelle et émouvante, que l'intégrité d'Herman, son refus de l'héroïque et de l'édifiant préservent pourtant de la complaisance et du sentimentalisme. Un récit qui proclame l'infinie complexité et la permanence de la vie, la nécessité de se souvenir, de ne rien oublier, car "être vivant, c'est être fait de mémoire. Si un homme n'est pas fait de mémoire, il n'est fait de rien". Une élégie d'horreur et de compassion, mais aussi d'amour. -
À soixante-quatre ans, Mickey Sabbath est loin de vouloir remiser son audace, son insolence, sa libido ou son humour au magasin des accessoires. À l'occasion de la mort de sa maîtresse - plus audacieuse encore que lui -, l'ancien marin, grand habitué de tous les bordels de la planète, le mauvais mari qui peut-être assassina son épouse, le marionnettiste scandaleux aux doigts maintenant tordus par l'arthrose entame un voyage dans le temps et la mémoire. Douloureusement atteint au plus profond de lui-même et poursuivi par les fantômes de ceux qu'il a le plus aimés ou le plus haïs, il est pris dans une suite d'événements à la fois terriblement tragiques et excessivement drôles. Un personnage gargantuesque au coeur d'une farce grotesque : la vie.
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Après onze ans de réclusion volontaire dans la campagne du Massachusetts, Zuckerman remet les pieds à New York, pour une intervention bénigne mais qui le renvoie à sa déchéance physique.
Dans la ville accablée par la réélection inattendue de George W. Bush, trois rencontres vont bouleverser ses plans : Amy Bellette, vieillie et presque mourante, elle qui, dans l'éclat de sa jeunesse, fut la muse de E. I. Lonoff, son mentor ; Richard Kliman, jeune arriviste insupportable qui le harcèle parce qu'il veut révéler les secrets de Lonoff ; et puis, surtout, un jeune couple d'écrivains avec qui il envisage un échange de maisons.
Et voilà Zuckerman, qui se croyait immunisé, en proie à un dernier coup de foudre. Pour Jamie, la très charmante jeune femme du couple. Va-t-il passer à l'acte? Ou se servir de ce dernier amour pour écrire encore - traduire dans une fiction les fantasmes qu'il lui inspire? -
Pour Simon Axler, tout est fini. Il fut l'un des plus grands acteurs de sa génération. Il a maintenant soixante ans passés, et il a perdu son talent, sa magie, sa confiance en lui. Falstaff, Peer Gynt, Vania, ses plus grands rôles : il n'en reste rien, du vent. Quand il monte sur scène, il se sent incapable de jouer, d'entrer dans la peau d'un autre. Son épouse l'a quitté, son public aussi, son agent ne parvient pas à le convaincre de remonter sur les planches.
Mais voici qu'une femme apparaît dans sa vie, et avec elle le désir et l'estime de soi... -
Parlons travail : ou comment la littérature se fait dans la conscience de l'écrivain sans cesse sollicitée par les affaires du monde.
Dans l'intimité de la rencontre intellectuelle, Philip Roth et des auteurs d'origines et d'horizons divers évaluent l'incidence du milieu, de la politique et de l'histoire sur leur oeuvre, en rapportant le processus singulier de l'art au contexte souvent traumatique de sa création : Primo Levi, Aharon Appelfeld, Ivan Klíma, Isaac Bashevis Singer, Milan Kundera et Edna O'Brien sont ses interlocuteurs.
Dans ces entretiens, Philip Roth, s'effaçant derrière celui qu'il interroge, se révèle un auditeur attentif. Mais cette discrétion ne l'empêche pas de dessiner, au travers de ses questions, un autoportrait intellectuel.
On trouvera aussi un échange de lettres avec Mary McCarthy et les portraits de deux amis disparus, jusqu'au bout habités par leur vocation, l'écrivain Bernard Malamud et le peintre Philip Guston qui illustra Le sein.
L''atelier idéal du livre' se referme sur Saul Bellow dont Philip Roth relit ici l'oeuvre magistrale avec la conviction exceptionnelle d'un confrère enthousiaste. -
EXTRAITS - Romans incontournables Folio
Muriel Barbery, Jonathan Coe, Catherine Cusset, Marc Dugain, David Foenkinos, Eric Fottorino, Daniel Pennac
- Gallimard
- Folio
- 19 Décembre 2012
- 3260050873239
Retrouvez dans ce dossier les premiers chapitres de dix romans incontournables de la collection Folio : Muriel Barbery (L'élégance du hérisson), Jonathan Coe (La vie très privée de Mr Sim), Catherine Cusset (Confessions d'une radine), Marc Dugain (L'insomnie des étoiles), David Foenkinos (La délicatesse), Eric Fottorino (Baisers de cinéma), Daniel Pennac (Chagrin d'école), Philip Roth (Indignation), Jean-Christophe Rufin (La Salamandre) et Mario Vargas Llosa (La fête au bouc).
Vous pouvez accéder directement à chaque extrait par la table des matières de ce dossier ou lire les extraits à la suite. Tous ces livres numériques sont en vente chez votre libraire.
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Wie Gelegenheiten Ratgebernetzwerke strukturieren
Philip Roth
- Springer VS
- 2 Juillet 2019
- 9783658270933
Informelle Ratgebernetzwerke strukturieren den Fluss des Wissens und beeinflussen damit das Gelingen von Innovationsversuchen grundlegend. Philip Roth analysiert die Entwicklung solcher Netzwerke. Neben Partnerselektionsentscheidungen haben sich besonders Gelegenheitsstrukturen als bedeutend erwiesen. Während Partnerselektionsentscheidungen mittlerweile differenziert erklärt werden knnen, ist es bisher nicht gelungen, die systematische Wirkung von Gelegenheiten empirisch herauszuarbeiten. Auf Grundlage innovativer konzeptioneller und methodischer Vorarbeit gelingt es dem Autor erstmals detaillierter zu erklären, wie Gelegenheitsstrukturen wirken. In der empirischen Analyse der Prozesse in drei Forschungs- und Entwicklungsabteilungen wird herausgearbeitet, unter welchen Voraussetzungen Begegnungen zu informellem fachlichem Austausch führen und gezeigt, dass die Voraussetzungen zwischen lokalen Kulturen variieren knnen.
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To the Desert and Back
Philip H. Mirvis, Karen Ayas, George Roth
- Jossey-Bass
- 5 Août 2003
- 9780787970635
Dove, Lipton, Knorr, Ben & Jerry's, and Slim*Fast are a few of the brands that are part of the $66 billion global empire known as Unilever. When the story opens, one of its divisions is in deep trouble- declining volume, eroding margins, critical quality problems- and is close to being sold off. Then Tex Gunning, its visionary new division chairman, takes the stage, an expanding circle of young leaders takes charge, and once-skeptical workers embrace a challenging message of growth. The result? The division grows by double digits, year in and year out, and energizes Unilever's path to thrive around the globe. To the Desert and Back tells the inside story of the transformation in the words of the people in all quarters of the company who made it happen. It documents five years of personal soul-searching, teamwork, companywide learning conferences, memorable journeys to the mountains and desert, and inspired promotions that show how these efforts produced a remarkable top-to-bottom turnaround. This story delivers authentic and convincing proof that a revitalized business is about personal growth. The lessons learned from this dramatic business turnaround provide unexpected insights and encouraging inspiration for other companies and leaders ready to embark on their own remarkable journey of transformation, growth, and success.