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olivier frebourg
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"J'ai la chance d'avoir eu une enfance voyageuse, aérienne comme un palmier. Mais je n'ai pas connu d'odyssée plus intense que celle de parent. Le bonheur et l'exigence d'être un père dans une époque où tout se consommait : les histoires d'amour, les mariages, les divorces, les égo. Une époque aussi où tout se consumait : le sacré, les forêts, la mémoire et même les livres.
L'enfance est un paquebot. Il faut prendre la mer malgré les tempêtes. Où vont les fils ? se demandent les pères inquiets de les perdre de vue sur la ligne d'horizon."
Olivier Frébourg. -
Latitude mer
Sylvain Tesson, Olivier Frébourg, Jacques Gamblin, Isabelle Joschke, Jean-Paul Kauffmann
- Éditions des Équateurs
- Hors collection
- 7 Juillet 2021
- 9782382840795
Latitude Mer est un mook (magazine-livre) destiné aux amoureux du grand large, du long cours, des navigations extrêmes mais aussi du sable blanc, des galets, des bouées jaunes, des bazars de la plage, des mers calmes et des tempêtes. Il réconcilie marins d'eau douce et loups de mer. C'est un manifeste de liberté, de combat, d'engagement en faveur de l'Océan et une invitation au voyage à toute saison. Créé par Olivier Frébourg, Écrivain de Marine, Latitude Mer est le premier bateau-livre consacré exclusivement à la mer. Il propose récits littéraires, reportages, entretiens, portraits, sous toutes les latitudes. Pour ce numéro inaugural, il embarque à son bord des écrivains, des scientifiques, des photographes, des illustrateurs, des navigateurs, des philosophes et un cuisinier. L'Océan nous intéresse dans tous ses états et sous tous ses angles de navigation. Latitude Mer invite les Français à ne plus tourner le dos à l'Océan mais à l'embrasser en surface et en profondeur. Ouvrons les volets, faisons entrer l'air marin, regardons l'horizon, hissons les voiles, nageons loin, plongeons, pour renaître enfin. L'Océan est notre révolution, ici et maintenant.
Escales à : ANTIBES o CADAQUES o CAP SIZUN o CASSIS o DJIBOUTI o ILES EPARSES o GRANVILLE o HA LONG o KERGUELEN o KOH PHI PHI o LOCQUIREC o MIMIZAN o NOUADHIBOU o OCRACOKE o PORT-LA-FORET o PORT-SAINT-LOUIS- DU-RHONE o ILE RIOU o SAIGON o SAINT-JEAN-DE-LUZ o SAINT-MALO o SAINTE-MARGUERITE-SUR-MERo SAINT-MELOIR-DES-ONDES o ILE VIERGE -
Mon frère, Thierry, était un héros classique. Il est mort d'une tragédie moderne. Je vais vous raconter mon frère et cette tragédie. Un professeur de médecine emmené à la mort par la main de son propre hôpital c'est une parabole de l'effondrement de notre maison commune, l'hôpital public.
Toute mort signe une époque : charismatique généticien au CHU de Rouen, Thierry Frébourg meurt brutalement en 2021 des suites d'une erreur médicale. Frère unique est né de ce chagrin.
Mais le néant et le mensonge ne peuvent recouvrir un homme aussi solaire et passionné. Conquérant de la recherche médicale, il a combattu l'injustice de la maladie, consacré sa vie à soigner les autres et à rendre heureux les siens. Il fallait donc poursuivre le voyage en sa compagnie, remonter aux sources de l'amour fraternel, ce pacte secret, à la mythologie de l'âge d'or forgée par une enfance voyageuse. Prendre la mer, libre avec les vivants et les morts malgré les flots déchaînés... -
Un si beau siècle : la poésie contre les écrans
Olivier Frébourg
- Éditions des Équateurs
- Littérature
- 2 Juin 2021
- 9782849904251
« Je connais de l'intérieur cet univers totalitaire, exterminateur. Je suis un naufragé, entouré d'ordinateurs. Je m'accroche à ce poème de Charles Juliet qui me laisse un peu d'espoir : « Si tu n'as pas/ connu/le naufrage/impossible/de gagner/la haute mer/le naufrage première porte de la connaissance ». Je suis devenu dépendant de mon smartphone, mon bras armé, ma croix, ma brûlure intérieure. Je me sens un exilé. Je ne joue pas Victor Hugo persécuté par l'empereur, prenant la route de Jersey puis de Guernesey. Mais je choisis la force océanique contre le nuage informatique. Nous vivons désormais en territoire occupé. J'ai l'impression d'être un collabo, un criminel envers mes enfants : je les ai laissés se faire contaminer. J'aurais dû leur apprendre ce que nous pouvons faire de nos mains et nous contenter du grec, du latin car depuis rien de nouveau sous le soleil. Tout clic informatique est une pulsion de mort. Et moi, je choisis la vie. Nous savons qu'un complot mortifère sape nos sociétés. Je dis et redis à mes enfants : les écrans ce n'est pas la vie. Ils détruisent le plus beau divertissement, l'ennui, le temps perdu, la rêverie. Le numérique ce n'est pas un changement technique, c'est le global déshumanisé. Il y a comme un hic. Où sont les siestes dans la chaleur grésillante de l'été et le blé en herbe, les yeux vers le grand ciel ? » Dans cet essai d'humeur, ce pamphlet contre le totalitarisme des écrans, Olivier Frébourg oppose le temps de la poésie, la beauté et la lenteur pour sortir de l'accélération du temps et de l'enfer des écrans.
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"Gaston est un très grand prématuré. À sa naissance, il a été séparé de son jumeau. Dans le service néonatal de l'hôpital de Rouen dont l'entrée est gardée par la statue de Gustave Flaubert, il lutte pour respirer. Gaston, c'est mon fils. Gustave est le "patron" des écrivains. Il refusa d'être père pour écrire Madame Bovary et L'Éducation sentimentale. Il y a des moments où l'on aimerait se débarrasser de la littérature parce qu'elle ne console jamais des catastrophes. Et pourtant, à la naissance de Gaston, la statue de Flaubert s'est avancée vers moi. Gaston et Gustave se sont retrouvés unis dans la tempête et le naufrage, peau contre peau. Je n'ai pas eu d'autre choix que d'écrire ce livre. J'avais quitté le monde des vivants pour celui des limbes où je réchauffais mes deux fils." Olivier Frébourg.
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Continental Saigon
Philippe Franchini
- Éditions des Équateurs
- Littérature
- 1 Janvier 2019
- 9782849904169
Symbole et miroir de l'histoire de l'Indochine, l'hôtel Continental fut le point d'ancrage de tous les aventuriers, les rêveurs et les ambitieux. Son salon, sa terrasse bruissaient des intrigues et des illusions tissées par ces hommes qui ont cédé aux charmes de l'Extrême-Orient, ses promesses de fortune, le parfum du pastis et des tamaris, la fumée brune de l'opium puis celle des canons.
À travers l'histoire de la famille Franchini - un père corse propriétaire du fameux hôtel et une mère vietnamienne - c'est tout le Saigon des années 1930 à 1970 qui ressurgit : la vie quotidienne des Vietnamiens, la tragédie du métissage, le crépuscule du règne des Blancs, la prospérité et les désillusions, la corruption et le sang.
Poste d'observation des personnalités militaires et politiques, journalistes, écrivains et cinéastes, le Continental est un lieu d'envoûtement par lequel sont passés Segalen, Dorgelès, Malraux, Mayréna, Bodard, Graham Greene, Schoendoerffer ou encore Chancel.
Récit poignant d'un témoin privilégié de l'Histoire et de ses coulisses, de l'Indochine française à la guerre du Vietnam, Continental Saigon est un livre devenu mythique. Depuis sa première publication en 1976, il incarne autant les fantasmes de cette luxuriante et mystérieuse Indochine que le rêve colonial brisé. -
Cet été là, nous nous retrouvâmes plusieurs fois sur la plage du Fort Neuf. Une femme se révèle le matin au réveil et à la sortie du bain. C'est là où on voit la vérité des os. Son corps long et droit se dépliait en dos crawlé quand elle partait nager seule au-delà des voiliers mouillés à l'ancre. Après une heure de natation, je la voyais sortir le corps ruisselant, fortifié par l'Atlantique, les jambes légèrement tremblantes, le visage enfin souriant. Elle s'étendait sur une serviette toujours de couloir noire ou ardoise. Elle lut cet été-là Cicéron, Des termes extrêmes des biens et des maux ; je revois très bien la couverture rouge du livre qui l'absorbait : c'était une lecture bien sérieuse pour la plage. Je profitais de ces moments pour crayonner dans mon carnet des croquis de ses jambes et de ses pieds.
Originaires de Bretagne, Marion et le narrateur se connaissent depuis l'enfance. Marion a aussi des ascendances vietnamiennes et un corps à la beauté indolente. Tous les deux ont la même passion pour l'océan. Lui est marin, elle une nageuse silencieuse qui goûte un plaisir sensuel à avaler les kilomètres. Ils fondent une famille. Mais le narrateur aspire à d'autres horizons : il nourrit une passion de plus en plus vive pour la peinture. De son côté, Marion passe de plus en plus de temps au fond l'eau. La mer réunit ou sépare-t-elle ceux qui s'aiment? -
Notre verre quotidien
Kingsley Amis, Elisa Rodriguez
- Éditions des Équateurs
- Littérature
- 1 Janvier 2019
- 9782849904244
Vous vous intéressez à l'oenologie mais détestez les "snobinards du vin" ?
Vous ne savez pas comment survivre à votre gueule de bois ? Vous désirez perdre du poids sans diminuer votre consommation d'alcool ?
Vous voulez briller en société et rabaisser vos amis un peu prétentieux ? Ce livre est pour vous !
Boire est un art, pas un naufrage !
Notre verre quotidien est un cocktail composé de chroniques, de recettes testées et approuvées, d'un quizz sur les boissons. C'est aussi un précis subjectif, un éloge de la divagation du moi, un traité sur l'alcool qui se lit comme la part des anges d'un écrivain particulièrement investi dans son sujet. D'un ton toujours pince-sans-rire, Amis nous permet de nous instruire sans en avoir l'air.
Notre Verre quotidien est un livre résolument "chap", qui se lit avec plaisir et fera le bonheur de tous les bons vivants, amateurs d'alcools et de bons mots.