Les courtisanes existent depuis toujours. Voici l'histoire des plus extravagantes d'entre elles.
Demi-Castors, Cocottes, Membres de la Garde ou de la Haute- Bicherie, Demi-Mondaines, Grandes horizontales, Lionnes, Lorettes... les courtisanes sont des prostituées de luxe, les plus belles femmes de leur temps, douées de talents multiples, érotiques ou artistiques, mis au service d'hommes fortunés qu'elles s'évertuent à ruiner en se faisant offrir des rivières de diamants et des hôtels particuliers.
Certaines d'entre elles se distinguent par leur goût pour la littérature, comme Yo Xianji, prostituée et poétesse. D'autres se rêvent espionnes au service de leur patrie, comme la Castiglione ou les filles délurées de « l'escadron volant ». La plupart sont les muses et les modèles de grands artistes : Méry Laurent est l'un des modèles préférés de Manet, mais également l'inspiratrice du personnage de Nana chez Émile Zola et d'Odette de Crécy dans À la Recherche du temps perdu.
Voici l'histoire des plus extravagantes d'entre elles. De Messaline, « l'impératrice des putains », à la Dame aux camélias, de Ninon de Lenclos à Lola Montès, toutes eurent en commun d'adopter la devise de la Belle Otéro : « La fortune ne vient pas en dormant... seule ».
Plongez-vous dans l'histoire de ces courtisanes qui ont touché le pouvoir et découvrez qui elles étaient vraiment.
EXTRAIT
Le métier de courtisane n'est pas sans danger. À force de susciter des confidences sur l'oreiller, il peut devenir tentant d'en faire commerce, une tentation à laquelle la Castiglione semble bien avoir cédé.
Virginia Elisabetta Luisa Carlotta Antonietta Teresa Maria Oldoini, Contessa di Castiglione, est née à Florence le 22 mars 1837, dans une famille de l'aristocratie piémontaise. Son père, le marquis Filippo Oldoini Rapallini, député au parlement du royaume de Sardaigne avant d'être ambassadeur à Lisbonne, lui fait donner l'éducation qui convient à son rang. La jeune fille apprend, très jeune, la musique, la danse ainsi que le français et l'anglais, qu'elle parle avec un accent délicieux.
Mais ce qui frappe chez elle est sa beauté, on la surnomme « La Perla d'Italia ». Ce qui attire évidemment un grand nombre de soupirants. L'heureux élu, le comte Francesco Verasis de Castiglione, l'épouse alors qu'elle n'a que 17 ans. Le couple bat rapidement de l'aile, quand le mari l'abandonne régulièrement pour se mettre au service du roi. Virginia prend un amant, Ambrosio Doria, puis, lorsqu'elle s'en lasse, un second, Marcello Doria, frère cadet du précédent. Mais elle noue surtout en secret une intrigue sentimentale avec le roi de Sardaigne, Victor Emmanuel II, dont elle devient la maîtresse et l'espionne.
A PROPOS DE L'AUTEUR
Marc Lemonier est journaliste et auteur d'une soixantaine de livres consacrés à l'Histoire de la ville de Paris, au langage populaire, au cinéma des années 50 et 60 et à l'Histoire de l'érotisme. Dans ce dernier domaine, il a publié Secrets de maisons closes, Guide du Paris Libertin et Liberté Égalité Sexualité - révolution sexuelle en France, aux Éditions La Musardine, ainsi que Histoires de seins, aux Éditions Jourdan.
Talleyrand, homme de pouvoir Français, fascine toujours.
Talleyrand, surnommé « le diable boiteux » en raison de son pied bot, n'a laissé aucun de ses contemporains indifférent. Qu'on l'admire, qu'on le craigne ou qu'on le déteste, il a été perçu tantôt comme un pervers cynique et manipulateur tantôt comme un homme de pouvoir pragmatique et visionnaire. Il suscite, encore à l'heure actuelle, de nombreuses études à la fois historiques et artistiques.
Les Mémoires de Talleyrand, parus en 1889, sont depuis leur publication source de nombreuses controverses : est-ce vraiment lui et lui seul qui les a écrits ? Sinon, qui est-ce ? Qu'en est-il des grands secrets de l'Histoire de France dont il semblait être le seul détenteur ?
Plongez-vous sans plus attendre dans le récit d'un homme plein de mystères et dont les écrits suscitent encore la controverse.
EXTRAIT
Aujourd'hui, les principaux auteurs d'ouvrages sur Talleyrand ne semblent plus mettre en doute l'authenticité de ses Mémoires. Tel n'était pourtant pas le cas lors de leur première publication, par le duc Albert de Broglie en 1891 et 1892, il y a donc un peu plus d'un siècle. Historien et homme d'État français, orléaniste et repoussé par les bonapartistes, Albert de Broglie occupa le siège d'ambassadeur à Londres, après quoi il sera nommé membre à l'Académie française. Le Président Adolphe Thiers avait émis de sérieux doutes quant à l'origine des fameux manuscrits. Quant à l'historien marseillais Lacour-Gayet, il ne cachait pas son scepticisme. Pourtant, en 1830, de Broglie nous fournira des renseignements très intéressants sur la vie de Talleyrand, qu'il rédigea en six volumes. Il décrira de nombreux rapports détaillés sur les diverses entrevues entre Napoléon et Talleyrand, la libération du caractère ecclésiastique du grand homme, ainsi que son mariage et sa relation avec Madame Grand1 ou sa filiation avec le peintre Delacroix.
On sait qu'en l'absence d'un manuscrit original des Mémoires de Talleyrand, le duc de Broglie n'avait livré à l'édition qu'une copie du comte Fourier de Bacourt, secrétaire de Talleyrand. En 1822, Fourier de Bacourt est attaché à la légation française à la cour de Suède auprès de l'ancien général Bernadotte11, devenu roi de Suède. Plus tard, le secrétaire sera attaché à l'ambassade de France à La Haye puis à Londres.
Talleyrand disait de lui :
Je connais peu de gens dont l'esprit puisse être comparé à celui de Monsieur de Bacourt, je n'en ai rencontré aucun.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Daniel-Charles Luytens est à la fois historien, conférencier et véritable rat de bibliothèque. Il s'amuse de l'Histoire et nous offre le résultat de ses nombreuses recherches hautes en couleur.
Découvrez ce que devinrent les nobles russes après la disparition du dernier tsar au début du XXe siècle !
Du dernier tsar autocrate à Lénine, une plongée dans ce que fut la vie des familles nobles durant le début du dernier siècle. À travers le destin d'une famille, c'est celui de toute la noblesse qui se dessine?: de la chute de Nicolas II à la prise de pouvoir des Bolchevicks, alors que la guerre fait toujours rage en Europe. Perte de terres agricoles, de propriétés, vols d'objets familiaux, persécutions, exodes, emprisonnements et meurtres... L'ouvrage est séparé en trois parties?: les derniers jours de la Russie tsariste, le «?commencement de la fin?» et la débâcle. Un livre passionnant qui se lit comme un roman.
Plongez-vous dans cet ouvrage historique romanesque qui suit de près le destin d'une famille de la noblesse entre l'exécution de Nicolas II et la prise de pouvoir des Bolchevicks.
EXTRAIT
Il se leva et, sur un ton de commandement :
- Rentrez dans votre division, faites-moi parvenir, pour demain matin, votre rapport par écrit. Essayez de m'expliquer les raisons de votre conduite. Je vous préviens, tout cela tournera très mal pour vous !
Il proféra ces dernières paroles d'une voix sourdement menaçante. Elles n'émurent pas outre mesure Mordvinoff, qui déclara :
- Je suis prêt à porter toute la responsabilité de mes actes. Je ne me repens nullement d'avoir fait connaître aux troupes de ma division l'ordre d'adieu de l'Empereur. J'estime avoir corrigé ainsi la faute du haut commandant des armées qui avait défendu sa divulgation.
Pour la première fois depuis l'abdication de l'Empereur, il connaissait un instant de joie. Il manifestait, une fois de plus, son attachement à la Russie tsariste.
- Quoi ! rougit le commandant, en entendant ces paroles.
Toisant Mordinoff avec rage :
- Avez-vous perdu la tête ! Prenez garde ! Je vais vous destituer de commandant de division...
Hors de lui, il ordonna :
- Rentrez tout de suite dans votre division, reprenez jusqu'au dernier exemplaire les ordres d'adieu que vous avez distribués dans les régiments et apportez-les-moi demain matin.
Mordvinoff devint blême, ses yeux étincelèrent.
- À mon grand regret, Excellence, je ne puis exécuter cet ordre. Les officiers et les soldats de ma division ont tous recopié le texte. Faire une perquisition pour le leur retirer sèmerait, je pense, le trouble dans les régiments !
- Comment ? Vous refusez l'obéissance ! Dans ce cas, je vous mets aux arrêts et je passerai le commandement de la division à l'un des chefs de brigade qui se chargera de faire exécuter mon ordre !
- Faites ce que bon vous semble, Excellence.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Le prince Boris Starodoubsky est né à Moscou en 1875 et mort en Belgique, où il avait trouvé refuge avec sa famille, en 1966. Général de l'armée tsariste, il a été président général de l'Évacuation de la Crimée en 1920.
Suivez le destin d'hommes et de femmes qui ont contribué à sauver des milliers de juifs durant la Seconde Guerre mondiale.
«?Certains luttèrent à leur manière contre la peste brune, comme Oskar Schindler, un Allemand, Varian Fry, un Américain, ou même encore Aristides de Sousa Mendès, un diplomate portugais en poste à Bordeaux qui sauva de la mort plusieurs dizaines de milliers de juifs contre la volonté de son gouvernement de Lisbonne. Qu'est-ce qui pouvait bien rapprocher tous ces hommes et toutes ces femmes, si différents, sinon cet humanisme universel, cette grandeur d'âme, en ces temps si troublés ? Rien ou souvent très peu de choses. Ils ne se connurent pas, ne se rencontrèrent jamais durant cette terrible guerre, mais agirent presque de concert face au fascisme, au totalitarisme, alors que les gouvernements du monde libre se montraient quasiment impuissants face à Hitler et au système nazi.?» Per ANGER
Découvrez les destins incroyables de...
... Varian Fry, un journaliste américain qui, depuis Marseille, a aidé près de 4000 juifs ou dissidents à fuir l'Europe. Parmi eux se trouvaient l'artiste Marcel Duchamp, la philosophe Hannah Arendt et l'écrivain André Breton.
... Raoul Wallenberg, un diplomate suédois, envoyé en mission en Hongrie pour sauver les juifs.
... Oskar Schindler, un industriel allemand, qui engagea dans ses usines plus de mille juifs.
... Aristides de Sousa Mendès, un diplomate portugais, qui délivra des visas aux personnes souhaitant fuir le régime de Vichy.
Plongez-vous dans la lutte contre le fascisme avec ce livre d'histoire qui retrace les actions de ceux que l'on nomme les Justes, engagés corps et âme dans la protection des juifs durant cette période sombre.
EXTRAIT
Face aux événements tragiques qui se préparaient, Carl Lutz avait décidé de passer à l'action et n'avait pas tardé à réagir vigoureusement. Le vice-consul avait alors placé sous protection diplomatique suisse le bureau hongrois du Conseil juif pour la Palestine. Un moyen qu'il pensait très efficace, mais l'était-il vraiment ? Dans le même temps, le diplomate de la Confédération helvétique avait décidé d'accélérer notablement la délivrance des lettres de protection. Sous son impulsion, on en diffusait des milliers et des milliers, notamment à toutes celles et à tous ceux qui n'étaient plus protégés par des certificats palestiniens. Sa méthode était relativement simple. Il agissait sur deux plans. Déjà, sur la délivrance de documents du consulat ; chaque juif hongrois pouvait recevoir l'une de ces lettres de protection ; un document dont la valeur internationale était discutable... Cependant, c'était un premier pas, mais notoirement insuffisant face à l'acharnement et à la violence des nazis et des Croix fléchées, ces fascistes hongrois qui oeuvraient sans foi ni loi, tuant sans vergogne, dans tout le pays et à Budapest même. Ce qui préoccupait surtout le vice-consul de Suisse, c'était la validité juridique de tels documents. Quelle portée avaient-ils en droit international ? Presque rien. Il le savait pertinemment. Mais à ses yeux, il y avait urgence et il avait dû agir sans tarder. La présentation de telles lettres pouvait freiner momentanément les rafles.
Frédéric de Saint-Sernin est parmi les premiers Français à s'engager dans la toute jeune armée pontificale en 1860.
Il a abandonné femme et enfants pour mettre sa vie au service du Pape Pie IX, afin de protéger les États pontificaux de l'appétit de Victor Emmanuel de Savoie qui cherche à unifier l'Italie.
Lors de la campagne de 1860, il est blessé au combat. Rentré dans ses foyers, il reprend la route de Rome en 1867, lorsque la pression garibaldienne se fait de plus en plus forte.
Il devient ensuite agent de liaison officieux entre le Pape Pie IX et Henri V, comte de Chambord, roi de France en exil à Froshdorf, en Autriche.
À travers ses carnets de route, ainsi que les lettres qu'il a adressées à son épouse, Frédéric de Saint-Sernin raconte la guerre d'unification d'Italie.
Antoine Bruneau s'est chargé de l'édition critique de ces textes.
Découvrez l'existence exceptionelle du fondateur du scoutisme !
Officier de la cavalerie aux Indes, chasseur en Afrique, espion en Russie et dans les Balkans, vainqueur des Zoulous, dresseur de chevaux et champion de polo, Robert Baden-Powell fut, mieux que tout autre, le « maître de l'aventure ».
« J'ai eu le bonheur de vivre heureux et je souhaite à chacun de pouvoir en dire autant. » Ce souhait, Baden-Powell ne s'est pas contenté de le formuler. Il a donné aux jeunes du monde entier la possibilité de le réaliser. Le scoutisme n'est que l'application pour tous des secrets qui lui ont permis de mener une vie passionnante. Et pour bien comprendre les ressorts de cette grande organisation mondiale, il faut remonter à la source, à l'histoire de son fondateur, à l'histoire d'un garçon curieux, inventif.
Cet ouvrage retrace la piste du scoutisme et, à tous les enfants du monde entier, ouvre la porte à la plus grande des aventures : celle de la vie.
EXTRAIT
Une voix sonore interpella le jeune homme niché dans les agrès :
-Eh, là-haut !
Le guetteur baissa la tête :
-Serait-ce à moi, monsieur, que vous adressez la parole ?
-Évidemment, jeune homme. Ce n'est pas aux mouettes ! Descendez vite. J'ai une excellente nouvelle à vous annoncer.
Et le possesseur de la voix, un gros homme en redingote, agitait les pages d'un journal, impatiemment.
Robert Baden-Powell se laissa glisser le long du mât. Déjà, le Dr Riddel, donnant le plein d'une voix célèbre pour son ampleur, déclarait, le nez dans ses feuilles :
Nouvelles militaires.
Résultats des examens pour emplois spéciaux à l'armée : Cavalerie : second, Robert Baden-Powell. Infanterie : cinquième, Robert Baden-Powell. Nomination : sous-lieutenant, Robert Baden-Powell.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Historien de formation, Robert Bastin s'est longtemps épanoui dans le scoutisme, en tant qu'animé, mais également d'animateur. Il mène de longues recherches afin d'écrire, pour d'autres jeunes scouts, la biographie de leur fondateur.
Cartouche et ses accolytes, une organisation criminelle ?
Gentilshommes assassinés, diligences attaquées, bandits masqués, gardes froidement éliminés, bourgeois détroussés... Celui à qui on attribue tous ces méfaits, Louis-Dominique Cartouche, le plus célèbre bandit de grand chemin de tous les temps, est aujourd'hui devenu un héros légendaire, souvent représenté chevauchant les grands chemins de France à la tête de ses hommes. Certains ont même accusé Philippe d'Orléans de lui être affilié et de remplir les caisses de l'État grâce à lui. Pourtant, Cartouche n'était pas seul : d'autres bandits sévissaient, tels Jacques Pellissier, le plus connu d'entre eux, ou encore Tiby, Nivet et Langlade. Ce livre retrace leurs plus terribles méfaits et pose la question de savoir s'ils agissaient tous pour leur propre compte ou si on avait affaire, à cette époque, à une organisation criminelle agissant sous la férule du célèbre Cartouche. À l'aide de documents d'archives et de témoignages inédits, Guy Peillon fait le point sur le phénomène de grand banditisme qui a affolé la France à cette époque.
Plongez dans une série de documents d'archives et de témoignages inédits qui font le point sur le phénomène de grand banditisme qui a affolé la France à cette époque.
EXTRAIT
Il raconte qu'il dormait lorsqu'il est réveillé brusquement. Il ouvre les yeux et voit que six hommes masqués et bien armés, montés sur des chevaux, ont fait stopper la diligence. Certains sont vêtus de manteaux noirs et d'autres gris-blanc dont ils ont remonté le col. Deux d'entre eux s'approchent des portières. Il remarque qu'ils sont armés de deux pistolets et d'un sabre, qu'ils ont encore passé deux pistolets dans leurs ceintures garnies de balles. Ils demandent la bourse ou la vie disant qu'à la moindre résistance ils tueraient tout le monde. Ils ordonnent au cocher de faire sortir le carrosse du chemin pour le conduire dans les bois, mais le cocher, tournant violemment la flèche qui sert à faire pivoter le véhicule, la casse. La diligence reste donc sur place et les deux hommes restés près des portières mettent alors pied-à-terre et obligent les voyageurs à descendre un par un de chaque côté. Ils leur font vider leurs poches puis les fouillent avant de les faire s'asseoir tous ensemble. Parmi les quatre restés à cheval, deux autres mettent pied à terre et fouillent les paniers placés à l'avant et à l'arrière de la diligence, pendant que les deux autres à cheval qui surveillaient le chemin viennent garder les prisonniers
Clandestins, espions, saboteurs ; une véritable guerre dans la guerre !
Missions clandestines, services de sabotage, espionnage et contre-espionnage, renseignements et faits de résistance... Une véritable guerre secrète, méconnue, s'est déroulée pendant la Seconde Guerre mondiale, tant dans les services secrets officiels que dans les organismes clandestins.
Des destins exceptionnels, des hommes et des femmes tapis dans l'ombre, parmi lesquels :
o Claire Philips, qui a ouvert aux Philippines un cabaret pour pouvoir soutirer au mieux des informations aux soldats japonais qui le fréquentaient.
o Josefina, l'espionne lépreuse, qui effrayait par ses cicatrices les officiers de garde qui, dès lors, ne la fouillaient pas.
o William Stephenson, qui a dirigé l'un des plus grands réseaux mondiaux de services secrets, sous la couverture d'un directeur du contrôle des passeports britanniques.
o le professeur Zapp, qui a mis au point un système de micropoints pour faire passer des messages invisibles à l'oeil nu.
o Ernie Lehmitz, qui a été trahi par son écriture.
...et bien d'autres encore !
Découvrez sans plus attendre l'histoire de ces espions qui ont mené une véritable guerre parallèle durant la Seconde Guerre Mondiale.
EXTRAIT
Octobre 1940, le gouvernement du général Franco demanda un visa pour les îles britanniques en faveur d'un phalangiste. Ce personnage s'occupait de mouvements de jeunesse en Espagne et souhaitait étudier le scoutisme britannique en temps de guerre. Le Foreign Office répondit favorablement et l'homme put entrer en Grande-Bretagne. Or, les services de contre-espionnage anglais savaient tout de lui, entre autres que ce qu'il verrait ou entendrait serait immédiatement transmis à Berlin.
Il devint l'espion préféré des Anglais qui lui manifestèrent une affection débordante. Certains espions jouèrent le rôle de dirigeants scouts. Ils allèrent l'accueillir à l'aéroport et l'accompagnèrent à l'hôtel Athenaeum Court où ils lui avaient réservé une suite. L'endroit était littéralement truffé de microphones invisibles et de fils reliés aux tables d'écoute : c'était un chef-d'oeuvre du genre. En revanche, ils approvisionnèrent leur hôte en boissons variées et, de façon générale, ils ne le laissèrent manquer de rien.
À l'époque, il devait y avoir en tout et pour tout trois batteries lourdes anti-aériennes dans la région londonienne. L'une d'elles fut placée dans le jardin public qui fait face à l'hôtel Athenaeum Court. Elle reçut l'ordre de tirer sans interruption et à la cadence la plus rapide au cours de chaque alerte, qu'il y eût ou non des avions ennemis dans le ciel de la capitale. Ces pièces accomplirent au mieux leur mission. Comme il y avait alors au moins un raid aérien chaque nuit, l'espion passait des heures tapi dans un abri et persuadé par le tintamarre que Londres était hérissée de canons de D.C.A. Ses homologues s'arrangèrent pour lui faire visiter la batterie postée sous ses fenêtres - c'était un remarquable dispositif, équipé de pièces de quatre-vingt-dix millimètres.
Henri II, Henri III, Louis XIII, Louis XIV... tous ont en commun d'avoir été à la tête de la France et leurs règnes ont, d'une façon ou d'une autre, changé le cours de l'Histoire. Mais que savons-nous réellement de leur enfance et de l'éducation qu'ils ont reçue??
Augustin Cabanès, en infatigable raconteur et spécialiste, met au jour l'enfance des rois et reines de France. Une plongée incroyable dans des destins particuliers.
Découvrez...
... les précautions prises durant les grossesses royales.
... les rapports des enfants royaux avec leurs parents et leurs précepteurs.
... comment accouchaient les reines de France.
... les saints et saintes invoqués pour la fertilité des époux.
... et bien d'autres choses encore.
Les films et les fictions historiques adorent s'inspirer des figures emblématiques de l'Histoire de France, des caprices du Roi-Soleil jusqu'aux frasques des impératrices, en passant par la sombre violence de la Révolution française et des complots, pour donner à l'Histoire un caractère plus absurde, et donc plus fascinant.
Or, et c'est un comble, un voile protège nos personnages préférés de leurs pires excentricités, conjurations, suicides, travestissements et autres turpitudes pourtant délicieusement insolites. Quel plaisir d'enquêter aujourd'hui sur les curieuses histoires d'une époque ballotée entre révolutions et jeux de pouvoir... historiques.
Découvrez...
... La vérité sur le légendaire prisonnier au masque de fer, qui n'aurait finalement peut-être jamais existé.
... L'acte désespéré d'un étrange personnage, qui réussit à poignarder le roi pour des raisons obscures, et son analyse psychologique par le prisme des moeurs de l'époque.
... L'engouement des sociétés parisienne et londonienne pour les amours et les mystères d'un courageux chevalier qui se révéla être... une femme !
... Les fantasques et troublantes théories sur l'évasion de Louis XVII de la prison du Temple, et ces étranges versions de lui adulte qui revendiquèrent le trône, portant les mêmes tâches de naissance et cicatrices que le dauphin.
... Les motivations de ce médecin qui vola le coeur du dauphin durant son autopsie et le conserva pendant plus de 20 ans !
...La mort théâtrale de Robespierre, le sinistre bras droit de la Terreur.
...Et bien d'autres mises en scène incroyables?!
L'histoire de la dynastie politique des Kennedy, de leur arrivée à Boston en 1849 à aujourd'hui.
Boycotté par la société dominante du Massachusetts, d'origine anglaise et protestante, Joe Kennedy a pour projet de faire de son fils le premier président américain de confession catholique. Une fois son immense fortune acquise, il se fait architecte de l'existence de ses neuf enfants, en les consacrant entièrement à la conquête du pouvoir politique.
Mais cette exemplaire solidarité familiale n'empêche pas les rivalités, jalousies et divergences d'opinions au sein du clan, d'où émergent des personnalités d'exception?: Joe junior, le fils aîné, dépositaire de l'ambition paternelle, Jack, le maladif charismatique et futur président, Kick, l'ambitieuse séductrice, Eunice, la grande âme religieuse et Bobby, le frère indispensable.
Si Joe atteint l'objectif qu'il s'est assigné, il ne peut pas éviter le piège mortel qui va entraîner la chute de la dynastie politique des Kennedy.
Dans le récit de la conquête, du règne et de la chute de la dynastie politique Kennedy, principalement axée sur Jack, le 35e président américain, s'insèrent les histoires individuelles d'autres personnalités fortes de la fratrie.
EXTRAIT
La guerre est finie. Joe a 30 ans. Il lui reste cinq ans pour réaliser le projet qu'il a conçu de devenir millionnaire à 35 ans. S'il a déjà acquis un standing de vie agréable, il n'a pas encore amassé la fortune qu'il espère, celle susceptible d'en remontrer à ces Bostoniens contre lesquels il tient ce propos peu amène : « Ces fils de putes, étriqués et sectaires, m'ont refusé l'entrée de leurs clubs, parce que j'étais un catholique irlandais et que mon père tenait un bistrot. Peu importe que je sois allé à Harvard, ils s'en foutent. »
Comment faire fortune ? La solution se présente à lui comme une évidence : les opérations de Bourse. Lorsqu'il était banquier, il a eu l'occasion de constater que des fortunes s'y font et s'y défont rapidement. Grâce à l'intervention de Honey Fitz, qui promet à la compagnie d'agents de change Hayden, Stone & Co. de lui confier ses avoirs, Joe intègre celle-ci, en juillet 1919, comme courtier et devient rapidement responsable du département des opérations de Bourse. Qu'un Irlandais catholique accède à ce poste est exceptionnel tant le milieu des agents de change est resté hermétique à toute intrusion des non-protestants. Galen Stone se prend d'amitié pour Joe, qui sait se montrer charmeur. Il l'initie aux subtilités des opérations de Bourse.
Plus redoutable que Nelson, William Sidney Smith, dont la statue accueille le visiteur au musée maritime de Greenwich, paraît de nos jours connu des seuls spécialistes. Si Bourrienne le considérait comme le plus grand ennemi, Napoléon, quant à lui, avouera au cours de ses derniers jours à Las Cases : « Il n'est point un méchant homme, j'en prends aujourd'hui une meilleure opinion ». Cet amiral et lieutenant général des Royal Marines fut détesté autant par Horatio Nelson que par l'amirauté, mais adulé par le peuple britannique. En avance sur son temps en matière d'armement et de stratégie, ses idées inspireront les responsables britanniques au cours des deux premières guerres mondiales pour la mise en oeuvre des opérations spéciales.
Qui est cet homme autant admiré par ses équipages que par ses ennemis ? Qui est cet homme consacrant une bonne partie de sa fortune à l'abolition de l'esclavage ? Qui est cet homme, initiateur des commandos marine, organisateur d'opérations de services secrets ?
Qui est cet homme militant pour la création de navires-hôpitaux, d'ambulances, de canots de sauvetage, protecteur des collections de l'expédition scientifique d'Égypte contre l'avis des autorités britanniques ?
L'Everest fascine. Découvrez l'histoire de ceux qui l'ont vaincu !
Le 29 mai 1953, l'Everest, majestueux, terrifiant et glacé, est vaincu.
Ce pic inviolé que tant d'expéditions ont affronté en vain était un défi que l'Homme se devait de relever. Enfin, après tant d'efforts infructueux, l'Anglais Edmund Hillary et le Sherpa Tensing Norgay en atteignaient le sommet.
S'ils en étaient les vainqueurs, leur exploit n'a été possible que grâce aux voies tracées par d'autres alpinistes avant eux. Chaque expédition qui les a précédés a contribué à la victoire finale et tous ceux qui ont participé à cette lutte contre la montagne méritent le titre de « Conquérants de l'Everest ».
C'est à tous ceux-là, depuis la découverte, en 1852, du premier sommet du monde, qu'Henri Vernes a consacré son récit.
De 1852 à 1953, découvrez l'odyssée pleine de ténacité et d'héroïsme des hommes acharnés à vaincre le premier sommet du monde.
Plongez-vous dès à présent dans la fabuleuse histoire d'une montagne mythique et de ceux qui ont tenté de rejoindre son sommet ! Par l'auteur du célèbre Bob Maurane.
EXTRAIT
Malgré son échec retentissant, la seconde expédition anglaise à l'Everest devait cependant porter des fruits, ceux de l'expérience.
Tout d'abord, on avait remarqué que l'homme, en bonne condition physique, réussissait à s'adapter aux effets des hautes altitudes. Avec de l'entraînement, une certaine adaptation respiratoire se produisant et la teneur du sang en hémoglobine s'accroissant, il pouvait ainsi s'habituer à respirer un air de plus en plus pauvre en oxygène. À propos de l'escalade du Col Nord qui le mena, pour la première fois, à 7 000 mètres, le docteur Somervell avait écrit : « Je n'oublierai jamais notre première ascension de cette maudite pente de neige et de glace. Chaque pas était une épreuve, chaque mètre un combat, jusqu'à ce que nous tombions à moitié morts de fatigue au sommet ». Pourtant, il décrivit sa seconde montée du Col Nord de façon toute différente : « Après un jour ou deux passés au Camp III (6 400 mètres), nous remontâmes au Col Nord. L'ascension du col, cette fois-ci, fut dure, mais sans plus. Et, après l'avoir atteint, Morshead et moi gardions assez d'entrain pour aller reconnaître l'itinéraire de l'Everest ».
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Très vivant et très bien écrit (pouvait-il en être autrement de la plume d'un auteur aussi prolifique et aussi passionnant qu'Henri Vernes ?), cet ouvrage historique retrace en détail toutes les péripéties de cette aventure, raconte la plupart des tentatives, même les plus farfelues. - Bviallet, Et pourquoi donc ?
À PROPOS DE L'AUTEUR
Henri Vernes est l'auteur de plus de 200 romans policiers, d'aventures et de science-fiction et le père du célèbre Bob Morane qui s'est vendu à plus de 30 millions d'exemplaires. Il est décoré de la médaille d'Officier des Arts et des Lettres.
Wellington : le chef de guerre et l'homme.
La plupart des personnes qui étudient la bataille de Waterloo ignorent tout de la personnalité et des méthodes de Wellington. Sans un examen préalable des campagnes du général, invaincu en Inde, dans la péninsule ibérique et en France méridionale, l'étude des journées de juin 1815 est vide de sens. Le professeur Henri Bernard, officier, ancien combattant, grand résistant et professeur à l'École Royale militaire, pour la première fois en langue française, étudie l'homme mais aussi, et surtout, sa stratégie. L'auteur nous présente ce grand homme de guerre que fut Wellington et nous explique les négligences de Napoléon. En effet, si ce dernier n'avait pas omis de l'étudier lui et ses victoires, jamais il n'aurait livré la bataille de Waterloo à cet endroit et de cette manière. Nous découvrirons également un homme sensible qui fit la guerre à contrecoeur et qui avait horreur des sacrifices humains, que ce soient ceux de l'ennemi ou des siens. Tout Wellington est résumé dans l'une des phrases qu'il prononça au soir de la bataille de Waterloo : « Comment, avec de telles pertes, pourrais-je ressentir la moindre joie de ma victoire ? »
Découvrez une analyse approfondie du duc, de sa personnalité, de son sens de la stratégie, et de sa sensibilité.
EXTRAIT
Mais Berthier, l'incomparable, n'est plus là. Rallié à Louis XVIII, retiré avec celui-ci à Gand lors du retour de Napoléon, il s'en est allé ensuite, via Bruxelles, vers Bamberg en Bavière où il meurt accidentellement le 1er juin 1815. Le chef d'état-major que Napoléon a choisi, lors de son retour de l'île d'Elbe, est le maréchal Soult qui n'a aucune expérience de ces fonctions. Non seulement au cours de cette brève campagne les ordres écrits sont imprécis, mal rédigés, souvent crayonnés sans date ni signature, mais beaucoup d'ordres verbaux, même très importants, ne sont pas confirmés par écrit. Quant aux officiers de liaison de jadis, « beaucoup sont morts, quelques-uns sont à Gand, d'autres commandent des régiments de cavalerie légère où ils feront merveille. D'aimables jeunes gens leur ont succédé, qui mettront six heures pour faire deux lieues, se tromperont de route cinq fois sur six et arriveront toujours trop tard... pour autant qu'ils arrivent. » Ainsi la campagne de Napoléon en 1815, sera-t-elle, en tout premier lieu, marquée par la faillite de la liaison et des transmissions.
Si l'on s'intéresse aux monarchies actuelles en Europe, un curieux constat s'impose : aucune famille souveraine n'est originaire du pays sur lequel elle règne !
Ainsi, la Maison britannique de « Windsor » provient d'une branche de la dynastie allemande de Saxe-Cobourg et Gotha, cette même lignée qu'on retrouve en Belgique. Au nord, les souverains du Danemark et de la Norvège appartiennent à une autre famille princière germanique, les Oldenbourg, tandis que le trône de Suède est occupé par les Bernadotte. N'oublions pas non plus les Bourbons en Espagne...
Une telle situation peut être également observée dans maints royaumes du passé européen : Normands en Sicile, Angevins à Naples et en Hongrie, Maison de Luxembourg en Bohême, Bourguignons en Castille et au Portugal, Habsbourg en Espagne, etc.
Inspiré par ces nombreux exemples, l'auteur de cet ouvrage décrit l'Histoire des monarchies européennes sous un angle nouveau, original.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Bernard Boulengier, né à Paris, est ingénieur et économiste, à présent retraité. Depuis longtemps, il se passionne pour l'étude des dynasties royales et princières, européennes notamment. Etant germaniste, il s'est intéressé en particulier aux Etats du Saint-Empire et à leurs Maisons souveraines. Dans ce domaine, il a publié une biographie d'Henri le Lion, duc de Saxe et de Bavière, sous le titre Les Félins de Brunswick et, plus récemment, un essai sur les Couples francoallemands d'autrefois.