La défunte reine Elizabeth comme on ne l'a jamais racontée.Alors qu'elle vient tout juste de nous quitter, ce livre est une déclaration d'amour à la femme la plus célèbre du monde. Mais la plus secrète aussi. Une femme pas comme les autres. Une reine. La reine des reines. La reine du monde. Du ciel et de la terre. Une légende. Une icône. Ce livre est une déclaration d'amour à feue Elizabeth II. Etait-il vraiment possible de tomber in love de Sa Gracieuse Majesté ? Bertrand Deckers va prouver que oui !
Écrits comme un roman, ces mots d'amour déclinés en thématiques délicieusement rock'n'roll nous entraînent au plus près d'Elizabeth II. Côté cour, côté jardin, côté corgis. Travaillez avec la reine. Voyagez avec la reine. Dînez, dormez, riez avec la reine. Ironisez avec la reine. Remontez le temps avec la reine. Pleurez, haïssez. Aimez avec la reine.
L'expérience est passionnante. Suivre Lilibet dans son dressing, sa chambre-forte, ses appartements privés. Avec elle, à côté d'elle, s'assoir à sa coiffeuse, son bureau, sur son trône, sur la banquette arrière de sa Rolls-Royce, dans son carrosse de verre. Embarquer à bord du Royal Train et du Britannia. Sans jamais oublier que sous la robe guimauve ourlée de plomb, sous le chapeau fruité et le parapluie transparent coulait un sang aussi bleu que glacé. Le sang d'une femme de devoir et de sacrifices. D'une femme grave, consciencieuse, raide, conventionnelle, hors du temps. D'une reine dure, mais humaine. D'une reine diamant. D'une héroïne en fait. Qu'il est important, maintenant qu'elle est entrée définitivement dans l'Histoire, de découvrir autrement et, peut-être, regretter amèrement !
Après un premier volume plébiscité, Patrick Pelloux poursuit avec autant d'irrévérence que d'humanité ses autopsies des grands hommes. Mortellement savoureux...
À travers vingt et une chroniques entièrement inédites, Patrick Pelloux renfile sa blouse de carabin-chercheur passionné d'histoire et nous invite à une nouvelle promenade au chevet des grands hommes. Une promenade médicale, littéraire, politique, sociale, artistique... et un voyage plein de surprises. Jugez plutôt : on y croise un prophète (Mahomet), bien entendu des rois et des reines (dont François Ier et Marie-Antoinette), des poètes et des peintres (Verlaine, Van Gogh, Frida Kahlo), des musiciens (Claude Debussy, Billie Holiday), le cinéaste Pier Paolo Pasolini, Napoléon et Jean Jaurès, le grand chef indien Sitting Bull... Sans oublier un bel hommage à Charb, l'Ami. Mélange d'empathie et de franc-parler, la plume aiguisée de Patrick Pelloux nous entraîne au gré des époques, des thèmes, des personnages, avec toujours le même plaisir d'apprendre en se distrayant.
L'itinéraire spirituel et le parcours de vie d'Etty Hillesum, jusqu'à la veille de sa déportation : un hymne à la beauté de l'existence, un vibrant plaidoyer pour l'humanité.
Au coeur de la barbarie nazie qui s'exerce sur les Pays-Bas occupés, une voix s'élève, l'emporte sur les ténèbres. Cette voix est celle d'Etty Hillesum, jeune femme juive de vingt-sept ans, dont les cahiers et la correspondance tenus durant les années les plus noires de l'Histoire attestent d'une confiance absolue dans le sens et la beauté de la vie et d'une inébranlable foi en l'être humain. " Je cherche à comprendre et à disséquer les exactions, écrit-elle, j'essaie toujours de retrouver la place de l'homme dans sa nudité, sa fragilité, de cet homme bien souvent introuvable. Enseveli parmi les ruines monstrueuses de ses actes absurdes. "
Pour parvenir à cette lucidité, Etty a suivi un chemin singulier. Sa sensualité débordante l'a d'abord conduite à multiplier les conquêtes amoureuses auprès de partenaires toujours plus âgés qu'elle, rejoignant à cet égard une démarche résolument moderne. Puis, c'est l'un d'entre eux, Julius Spier, un psychologue de l'école jungienne, dont elle sera tour à tour la patiente, la maîtresse, la disciple et l'amie de coeur, qui l'aidera à " accoucher de son âme ", et à aimer plus qu'un homme, Dieu et l'humanité tout entière. Grâce aux lectures auxquelles il l'initie - la Bible et les Évangiles, saint Augustin, Maître Eckart ou le poète R. M. Rilke - et à la qualité de leurs échanges, elle emprunte peu à peu une voie spirituelle propre, en marge de tout dogme quoique proche de la morale chrétienne.
À l'heure des convois pour Auschwitz, elle portera secours à ses frères détenus au camp de transit de Westerbork, antichambre des camps de la mort. Refusant de se désolidariser des siens, elle endossera jusqu'au bout le destin de son peuple. Celle qui rêvait de devenir un écrivain laisse des pages d'une indéniable qualité littéraire et d'une infinie sagesse : " Je ne crois plus que nous puissions corriger quoi que ce soit dans le monde extérieur, que nous n'ayons d'abord corrigé en nous. L'unique leçon de cette guerre est de nous avoir appris à chercher en nous-même et pas ailleurs. "
De nombreux livres ont évoqué la vie de François Mitterrand, tel ou tel épisode de son itinéraire ; celui-ci le ramène dans l'Histoire, éclairant son exceptionnel parcours par quantité d'archives, tant françaises qu'étrangères, et de témoignages inédits. De cet homme d'État dont la part d'ombre demeure importante restait encore à découvrir quels accidents ont façonné sa sensibilité, déterminé ses choix. Au travers de correspondances privées jusque-là inconnues, cet ouvrage montre comment les épreuves de la guerre et une déception sentimentale dévastatrice ont trempé le caractère du futur président de la République, le préparant ainsi à son destin. Grâce à son travail d'historien, Éric Roussel réussit à jeter un jour nouveau sur l'ensemble de la carrière de François Mitterrand. Il éclaire notamment les circonstances curieuses de son départ pour la Grande-Bretagne à l'automne 1943, ses liens avec René Bousquet, auquel il doit probablement la vie, son passage au ministère de la France d'outre-mer sous la IVe République, l'affaire de l'Observatoire, ses relations avec Pierre Mendès France, le général de Gaulle ou Mikhaïl Gorbatchev et les principales étapes de sa présidence. En fin de volume, Valéry Giscard d'Estaing, Nicolas Sarkozy et François Hollande, livrent leur vision de cet acteur majeur du XXe siècle.
Napoléon a trente ans en ce mois de noembre 1799. Il est Premier consul. Dans cinq ans, il sera Empereur des Français. "Joseph, si notre père nous voyait", murmurera-t-il à son frère aîné lors du sacre. Un an encore et il s'écriera : "Soldats, je suis content de vous !" Voilà la course légendaire. A la suivre jour après jour, on mesure la tension, la lucidité, la volonté, l'énergie, le génie, qu'il a fallu à Napoléon pour franchir les obstacles. Cadoudal le royaliste veut le tuer. L'Angleterre, l'Autriche, la Russie veulent l'abattre. Il faut l'emporter, sinon tout s'effondre. C'est à chaque fois quitte ou double. Au désastre de Trafalgar répond la victoire d'Austerlitz. Et demain ? Max Gallo suit Napoléon pas à pas. De cet homme dévoré par l'action, il ne dissimule rien. Multiple fascinant, brutal et séducteur, conquérant, Napoléon apparaît proche, lucide, humain. "Il remue les âmes", disait de lui de Gaulle. Et le livre de Max Gallo rend à l'épopée ce tremblement de la vie. Napoléon cesse d'être une statue. Il redevient cet homme jeune qui s'élance à cheval, pour vaincre ou périr. Max Gallo, en historien et romancier, est à chaque instant dans l'intimité de Napoléon. Aucun livre sur un héros qui ne cesse de fasciner n'a restitué à ce point le mouvement d'une existence. "Quel roman que ma vie !" s'exclamait Napoléon. Quelle vitalité dans ce livre ! Ici, devant nous, commence à vivre celui qui reste pour le monde entier "le plus illustre des Français".Des milliers de livres ont été écrits sur Napoléon. Aucun ne ressemble à celui-ci. Napoléon de Max Gallo se compose de 4 tomes : - Le chant du départ : 1769 / 1799 - Le soleil d'Austerlitz : 1799 / 1805 - L'empereur des rois : 1806 / 1812 - L'immortel de Sainte-Hélène : 1812 / 1821
Jaurès ? Quel est cet homme, assassiné le 31 juillet 1914, alors que le mot même de socialisme auquel il était identifié semble vidé de sa part de rêve ? Pour répondre, Max Gallo, avec érudition et passion, a reconstitué jour après jour l'existence de Jaurès. Et l'on découvre un homme extraordinaire que les souvenirs officiels ont enseveli. Voici l'enfant dans la campagne du Tarn, l'étudiant exceptionnel dans le Paris des années 1880, le mari conformiste, le jeune député et le tribun, le visionnaire qui, avec une sensibilité de poète, voit la guerre et l'avenir rels qu'ils seront. Voici l'homme politique qui conciliait raison et passion. L'homme intime qui s'interrogeait sans cesse sur le sens de la vie et la signification de l'univers. Voici l'homme calomnié et admiré. Et l'homme de tous les jours, mangeant comme un paysan, crachant dans son mouchoir et, distrait comme un artiste pris par son rêve, négligeant son apparence, s'épongeant le front avec une chaussette ! En utilisant tous les témoignages, Max Gallo rend présents un homme et son temps. Car Jaurès, c'est aussi ce monde autour de lui : Paris en état de siège le Ier Mai, les mineurs de Courrières ensevelis par centaines à la suite d'un coup de grisou, les vignerons en révolte, les régiments qui se rebellent, les anarchistes qui tuent à l'aveuglette et que l'on guillotine, l'affaire Dreyfus qui divise toute la nation. Et puis la tour Eiffel, la bicyclette, la Belle Epoque, l'automobile et l'avion. S'il fut un temps qui ressemble au nôtre, c'est bien celui de Jaurès, cette époque de bouleversements profonds, où la guerre point dans les Balkans, où chacun avec angoisse se demande ce que sera le siècle qui vient, ce XXe siècle, comme nous, nous attendons le XXIe. Que faire, que penser ? Jaurès, parce qu'il a été assassiné, n'a pu faire entendre sa voix. Et ses mots, son élan, après des décennies de glaciation, retrouvent vie aujourd'hui. A l'orée d'un nouveau siècle, Jaurès reste jeune. Celui qui écrivait : "Le premier des droits de l'homme, c'est la liberté individuelle" ou encore : "Il n'y a pas de vérité sacrée, c'est-à-dire interdite à la pleine investigation de l'homme... Ce qu'il y a de plus grand dans le monde, c'est la liberté souveraine de l'esprit", celui-là est non pas un grand ancêtre, mais bien le Grand Jaurès, notre contemporain.
Il est Napoléon le Grand : après Austerlitz, qui peut arrêter l'Empereur des Français ? Il bouscule les Rois, à Iéna, à Friedland, à Wagram. Il conquiert les femmes. Marie Walewska, la Polonaise, et Marie-Louise, l'Autrichienne, la petite-nièce de Marie-Antoinette ! Son fils, le Roi de Rome, descend donc de l'Empereur d'Autriche. Quel parcours ! Napoléon, que nous suivons pas à pas, s'humanise. Amant impérieux de Marie Walewska et mari attentionné de Marie-Louise, il voudrait retenir l'histoire, ne pas avoir à engager le fer contre le Tsar. Mais il est emporté : " Et ainsi la guerre aura lieu malgré moi, malgré lui ", confie-t-il. Max Gallo nous fait partager, à chaque instant de chaque jour, les bonheurs et les ardeurs du père, du mari, de l'amant, la volonté et l'esprit de décision de cet Empereur des Rois, lancé dans le ciel de l'Histoire comme un météore.Des milliers de livres ont été écrits sur Napoléon. Aucun ne ressemble à celui-ci. Napoléon de Max Gallo se compose de 4 tomes : - Le chant du départ : 1769 / 1799 - Le soleil d'Austerlitz : 1799 / 1805 - L'empereur des rois : 1806 / 1812 - L'immortel de Sainte-Hélène : 1812 / 1821
Anarchiste et vertueux, idéaliste et fou de liberté, le plus grand géographe français était une sorte de saint laïque et un écrivain.
Élisée Reclus est né à Sainte-Foy-la-Grande, en 1830, dans une famille de quatorze enfants où il est élevé dans la crainte du péché par un père pasteur protestant. Il étudie en Allemagne, apprend quatre langues, s'intéresse très tôt à la géographie et traverse la France à pied. Après avoir été ouvrier agricole en Irlande, il part pour la Louisiane, découvre l'esclavagisme puis se rend en Colombie pour y créer une exploitation agricole. De retour à Paris en 1857, il entre dans la Société de géographie, tâte de la franc-maconnerie et surtout milite dans les rangs anarchiques. Reclus, profondément un homme de gauche, s'engage dans la Garde nationale pendant la Commune. À la suite des événements, il est condamné à la déportation mais, grâce à l'intervention d'une centaine de savants anglais et américains, il est seulement banni. Il part vivre en Suisse puis à Bruxelles, où il occupe une chaire de géographie et meurt en 1905. Qui était celui que Nadar, son ami, appelait " ce doux entêté de vertu " ?
L'auteur d'une trentaine d'ouvrages dont les célèbres Nouvelle Géographie universelle, L'Homme et la terre, L'Histoire d'un ruisseau, de centaines d'articles et des guides de voyage. Un intellectuel anarchiste qui, avec Bakounine et Kropotkine, forme le trépied de ce mouvement dont se réclament aujourd'hui encore les organisations anarchistes. L'inventeur de la géographie sociale, celui qui inclut l'homme dans le processus géographique. Un athée acharné (il se marie trois fois en dehors de l'Église ; ses idées sur le mariage, l'éducation et les femmes sont très en avance sur son temps). Un homme à facettes multiples, fidèle et libre, une personnalité exceptionnelle que Kropotkine décrivait comme " le type du vrai puritain dans sa manière de vivre et, au point de vue intellectuel, le type du philosophe encyclopédiste français du XVIIIe siècle ".Elisée Reclus a obtenu le Prix Femina Essai 2010.
Alors que des centaines de nos rues et avenues célèbrent ses victoires et ses maréchaux, très peu honorent sa mémoire. Quant aux rares lignes que lui consacrent les manuels scolaires, elles sont le plus souvent critiques. Napoléon Bonaparte mérite-t-il cet oubli, voire ce blâme de l'Histoire ?Le grand magistrat qu'est Philippe Courroye ose ouvrir son procès. Autour de six chefs d'accusation, il peint un tableau objectif et impartial de l'homme comme de sa trace dans l'Histoire. Ni nouvelle biographie ni simple récit historique, Accusé Napoléon, levez-vous ! fait revivre, au travers de nombreuses anecdotes et d'analyses documentées, ce personnage hors du commun qui dirigea quinze ans durant la France et la transforma profondément.Cette métamorphose fut-elle un bien ou un mal pour notre pays ? Napoléon était-il un tyran, un boucher sanguinaire qui sacrifia tout à la guerre, un empereur mégalomane, un homme sans coeur ? C'est à ces accusations qu'est consacré ce " procès " dont le verdict appartient à chacun d'entre vous... une fois ce livre refermé.
Des Farnèse on retient le faste, la grandeur, mais aussi l'ascension extraordinaire. Enracinée au Moyen Âge dans la région du lac de Bolsena, au nord de Rome, cette famille de condottieri prend son élan au XVe siècle pour conquérir la papauté en 1534. Alexandre, devenu Paul III, favorise alors les intérêts de son clan. Ses descendants, ducs de Parme alliés aux grandes dynasties ou princes de l'Église, comme son petit-fils le Grand Cardinal, connaîtront des destins de premier plan qui leur permettront de peser sur le sort de l'Europe. Alessandro, petit-fils de Charles Quint, deviendra à la fin du XVIe siècle le grand général de Philippe II, le plus illustre capitaine de son temps. Après une phase de décadence au XVIIe siècle, Élisabeth Farnèse clôturera glorieusement l'histoire de la lignée en montant sur le trône d'Espagne par son mariage avec Philippe V, petit-fils de Louis XIV. Cette saga foisonne de personnages aussi romanesques que la belle Giulia, qui fut la maîtresse de Rodrigo Borgia, ou le cruel et débauché Pier Luigi, fils de Paul III. Jean-Marc de La Sablière nous livre à travers eux un passionnant tableau de l'époque. Il évoque la vie sous la Renaissance, les guerres et grandes négociations de ce temps, la querelle de Charles Quint et François Ier, l'histoire de l'Église confrontée à la montée du protestantisme... Il souligne le rôle joué dans ces événements par plusieurs membres de la famille Farnèse, et notamment le pape Paul III dont la jeunesse scabreuse et le népotisme ne doivent pas faire oublier qu'il sauva l'Église en lançant et en mettant sur la bonne voie le concile de Trente. Jean-Marc de La Sablière, qui fut ambassadeur de France à Rome et vécut près de cinq ans au palais Farnèse, s'est passionné pour ce monument, l'un des plus beaux édifices de la Renaissance, et pour les extraordinaires collections d'" antiques ", d'objets rares et de peintures réunies en ce lieu au XVIe siècle par Paul III et ses petits-fils, qui surent également faire travailler les plus grands artistes de leur temps. Il a bénéficié des meilleures sources pour restituer l'âme et l'histoire de cette dynastie prestigieuse.Prix Méditerranée essai 2020
" Et voici qu'après tant d'années je n'arrive toujours pas à choisir entre le général de Gaulle et François Mitterrand ! J'ai tenté à plusieurs reprises de sortir d'un tel dilemme pour comprendre ce que je n'ai pas encore compris. Comme lorsque j'ai écrit ce texte, il y a longtemps, que je l'ai relu, repris - à tel point qu'il est devenu un autre - mais sans en modifier le ton car il se lit avec les mots de l'enfance et que c'est à ce moment-là que tout s'est noué, de telle sorte qu'au fond je n'ai pas changé. "Une adolescence conjugue deux veines littéraires chères à Frédéric Mitterrand : celle du mémorialiste et celle de l'auteur intimiste. Avec toujours la même liberté d'esprit, il évoque ici une jeunesse qui ressemble à celle de toute une génération, mais où s'ébauche, sur un ton allègre, le portrait d'une personnalité singulière.
Dis-moi comment tu meurs, je te dirai qui tu es... et à quoi ressemblait ton temps. Délaissant momentanément nos maux contemporains, qui forment son quotidien de médecin urgentiste, Patrick Pelloux se penche ici sur de curieux patients : quasi morts, et tous illustres. Et si leur agonie en disait plus sur l'époque que l'époque elle-même ? Partant de cette intuition, Patrick Pelloux s'est lancé dans une recherche inédite, à la fois médicale et historique : retracer les derniers moments de ces personnalités qui ont fait l'Histoire. Le résultat en est une trentaine de chroniques - de Jésus à Churchill -, écrites d'une plume aussi précise qu'un bistouri. On y croise des rois, bien sûr (Charles IX, Henri IV, Louis XIV), des révolutionnaires (Danton, Robespierre), un résistant (Jean Moulin), une savante (Marie Curie), mais aussi des soldats (à Waterloo ou le 6 juin 1944), des écrivains (La Fontaine, Voltaire, Zola), des saltimbanques (Molière, Laurel et Hardy), et même un canard (Saturnin) et un faux philosophe.Au gré des époques, une promenade passionnante au chevet des grands hommes.
9 Novembre 1970.Charles de Gaulle meurt brutalement dans sa maison de Colombey.Entre le jour de sa disparition et celui de son enterrement, beaucoup de choses se passent en coulisses. Des questions de pouvoir, d'alliances, de succession, ressurgissent dans l'ombre durant ces quatre journées dominées par la haute stature, haïe ou adulée, d'un personnage déjà entré dans l'Histoire.Dans ce moment d'émotion populaire, ses proches comme ses adversaires interrogent la nature de leur relation avec de Gaulle. Fidélité, hostilité ou trahison, sa mort est pour tous un catalyseur.Tandis qu'il nous relate les dessous des préparatifs des obsèques, ce livre met aussi en lumière les rivalités politiques, idéologiques et affectives autour du testament laissé par le général de Gaulle, qui semble orchestrer de l'au-delà la mise en scène méticuleuse de ses propres funérailles.Les réactions des différents chefs d'État présents à la cérémonie organisée à Notre-Dame sont autant d'éclairages sur la politique étrangère gaullienne et les rapports que le Général entretint avec les principaux dirigeants de la planète, de Nixon à Ben Gourion, du Shah d'Iran à la reine d'Angleterre.Riche de documents et témoignages inédits, cet ouvrage en forme d'enquête est aussi l'histoire d'un mythe, le dernier de notre histoire nationale, qui continue de nous fasciner.
Le 22 janvier 1901, la reine Victoria mourait et entrait dans la légende. Son nom symbolise un siècle d'hypocrisie, d'austérité sourcilleuse, de chasteté puritaine. Cette biographie sans révérence adoucit le mythe d'une Victoria " victorienne ". La reine du plus grand empire depuis la Rome antique, la grand-mère de l'Europe, la souveraine de la révolution industrielle était aussi une femme sensuelle qui aimait les hommes beaux, les soldats en uniforme, les Écossais en kilt, les Indiens en turban. Meilleure danseuse du royaume, elle raffolait des bals qui ne se terminaient qu'à l'aube, elle ajoutait du whisky à son thé, apprenait l'italien en chantant du bel canto. Son peuple l'appelait la " reine républicaine ".
Enthousiasmée par les fleurs et les couleurs de la Méditerranée, elle a lancé la mode de la Côte d'Azur. Passionnée, elle a aimé à la folie son mari, le prince Albert. Veuve à quarante-deux ans, elle a respecté aveuglément les principes luthériens de son époux allemand. C'est une Victoria ardente et violente que font revivre Béatrix de l'Aulnoit et Philippe Alexandre.
" Je suis devenu ministre par surprise. C'est sans doute vrai puisque je l'ai entendu dire un peu partout. Enfin, j'ai essayé de faire de mon mieux et j'ai quand même tenu trois ans. Avec le recul, ce qui m'a plu aussi dans cette aventure c'est d'avoir osé sauter dans la cage aux lions de la politique et d'observer leur férocité, leurs grognements et leurs faiblesses. Ils sont beaux à observer, imprévisibles, tour à tour caressants et cruels. Ce fut à la fois dangereux, excitant et amusant car je n'étais pas dompteur de profession mais tout de même bien décidé à ne pas me faire manger. J'ai reçu pas mal de coups de griffes mais j'en suis sorti sain et sauf. J'ai retrouvé ma vie d'avant sans regrets ni amertume pendant qu'ils continuent à s'entredévorer, mais j'ai emporté une clef de la cage. Et comme j'aime bien partager, je la tiens à la disposition de ceux qui voudraient s'en servir pour tenter leur chance. À condition d'apprécier ce type de sport et d'apprendre à courir plus vite que les grands fauves, ça vaut vraiment le coup d'essayer. L'existence n'offre pas beaucoup de récréations de ce genre... " F. M.
" Pourquoi de Gaulle après Napoléon ? Parce que j'aime les héros qui bâtissent leur destin, seuls, parfois contre tous, et deviennent les figures de proue d'une Nation. " Sorti de l'ombre de la défaite, il est devenu le sybole de la Résistance et de la Libération. Il a si fort incarné " une certaine idée de la France " que, trente ans après sa mort, son souvenir plane toujours comme une nostalgie, un regret, un espoir. De l'adolescent, qui en 1905 veut être officier et rêve de sauver son pays, au général de brigade qui, à Londres, le 18 juin 1940, " seul et démuni de tout, comme un homme au bord d'un océan qu'il prétendrait franchir à la nage ", s'assied face au micro et lance son appel, il y a le sillon d'une volonté droite qui ne transige jamais. Il y a la certitude de orter en soi un destn. Il y a le courage d'affronter la mort - comme à Verdun en 1916 -, d'accepter la solitude - comme dans les années trente, face à des chefs conformistes -, de vivre la souffrance - celle d'un père qui berce sa petite fille handicapée. De 1890 à 1940, il y a le surgissement d'un homme qui va incarner, pour la France, le XXe siècle. Au delà de l'histoire, au delà du roman, découvrir la vérité de cet homme, c'est s'interroger sur le sens de l'histoire de notre nation. De Gaulle disait : " La France ne peut être la France sans la grandeur. " Illusion magnifique ? Vérité profonde ? Sa vie répond. Mais la question demeure. Voilà pourquoi le destin de De Gaulle concerne, encore aujourd'hui, chacun d'entre nous.A la manière qui lui a valu le succès sans précédent de Napoléon (près de 800 000 exemplaires vendus, traduit dans de nombreux pays, de l'Italie... à la Corée), Max Gallo, historien et romancier, ne quitte jamais son personnage. C'est littéralement à travers les yeux de De Gaulle que nous voyons et que nous vivons l'Histoire.De Gaulle de Max Gallo se compose de 4 tomes : - L'Appel du destin : 1890 / 1940 - La Solitude du combattant : 1940 / 1946 - Le Premier des Français : 1946 / 1962 - La Statue du commandeur : 1962 / 1970
Sa vie est un roman. L'itinéraire sentimental d'une beauté américaine éprise de politique, Susan Mary Alsop.
Elle était belle, subtile et nostalgique. De 1945 à 2004, cette héroïne qui aurait pu sortir d'un roman d'Henry James ou d'Edith Wharton entrelace sa vie à l'Histoire avec un grand ou un petit h. Née dans une vieille famille américaine, elle épouse un diplomate et, après la guerre, quand son mari et elle s'installent à Paris, elle ne tarde pas à régner sur le milieu politique et mondain qui compose l'avant-poste américain en Europe. Son amour de la France se double d'un plus grand amour encore, celui qu'elle éprouve pour le célèbre Duff Cooper, à l'époque ambassadeur de Grande-Bretagne à Paris. Les grands sentiments se mêlant à la grande politique, sa culture, son intelligence et son jugement s'en trouvent renforcés.Deuxième acte : son époux et son amant meurent tous les deux. Désespérée, Susan Mary rentre à Washington avec ses deux enfants. La campagne présidentielle bat son plein. Joe Alsop, un vieil ami, un proche de J. F. Kennedy et l'un des plus fameux éditorialistes américains la demande en mariage. Elle accepte. Les Alsop deviennent des intimes du couple présidentiel et des familiers de la Maison Blanche. Susan Mary se transforme en grand témoin de l'ère kennedienne, elle devient l'hôtesse n° 1 de la capitale. Après son divorce d'avec Joe, elle entame une carrière littéraire et publie quatre livres qui sont autant de grands succès.Sa vie romanesque est l'incarnation de la féminité et de la subtilité ; sa perspicacité et sa souplesse font merveille dans les allées du grand monde. Description de Paris après-guerre, portraits d'hommes politiques, plongées dans les milieux du pouvoir américain : c'est un fil qui court le long des relations internationales de la seconde moitié du XXe siècle.
"Depuis quelque chose comme trente ans que j'ai affaire à l'Histoire, il m'est arrivé quelquefois de me demander si je ne devais pas la quitter." Charles de Gaulle. Il a soixante-douze ans. Il est président de la République. Il règne sans rival en ce début d'année 1963. Il lui reste sept années à vivre. Face à la mort, face à la tâche inachevée, cet homme - dont le destin est la solitude - finit de bâtir sa légende. Ces dernières années de grandeur et de tourmente, de lassitude et d'espérance, comment de Gaulle les a-t-il vécues ? Max Gallo l'écoute, le suit jour après jour. Nous vivons avec lui ces moments glorieux, incertains et pathétiques. Alors, "la statue du Commandeur" qui domine l'histoire française s'anime. L'homme est là, résolu et tenté par le départ. Il n'est pas de jour qu'il ne s'interroge... Il provoque. Il combat. A chaque instant il se demande si le peuple français le comprend. Les successeurs se préparent, impatients : Mitterrand, Pompidou. Et puis vient le mois de mai 1968. Que faire ? Consulter les citoyens, et partir avec grandeur. Puis, dans la solitude, reprendre la plume. Ecrire pour l'avenir. "Tout est calme ici, je poursuis mon grand travail." La mort frappe un homme resté debout. Et laisse la France en deuil.A la manière qui lui a valu le succès sans précédent de Napoléon (près de 800 000 exemplaires vendus, traduit dans de nombreux pays, de l'Italie... à la Corée), Max Gallo, historien et romancier, ne quitte jamais son personnage. C'est littéralement à travers les yeux de De Gaulle que nous voyons et que nous vivons l'Histoire. De Gaulle de Max Gallo se compose de 4 tomes : - L'Appel du destin : 1890 / 1940 - La Solitude du combattant : 1940 / 1946 - Le Premier des Français : 1946 / 1962 - La Statue du commandeur : 1962 / 1970
Septembre 1940 : Léon Blum est arrêté sur ordre de Pétain. Se sachant menacé, il aurait pu fuir, mais il refuse de se soustraire au procès qui l'attend. Pendant seize mois, haï et calomnié, il va être traîné de prison en prison. Pourtant, le vieux leader résiste. Il se bat, il prépare sa défense, il reconstruit son parti dans la clandestinité... et finalement réussit le tour de force de retourner l'opinion publique en sa faveur. Où puise-t-il sa combativité ? Et comment survit-il à l'emprisonnement en Allemagne qui va suivre son procès ? On a évoqué son optimisme, son humanisme... Mais cela ne suffit pas. Léon Blum a un secret : une femme, Jeanne Reichenbach. Au terme d'une longue enquête, s'appuyant notamment sur une correspondance inédite, Dominique Missika révèle le rôle joué par Jeanne Reichenbach, et raconte une histoire d'amour méconnue entre deux êtres exceptionnels.
En 1901 mourait Victoria, symbole d'un siècle d'austérité. Loin de la légende "victorienne", on découvre ici une souveraine et une femmeardente.
Il y a cent ans, la reine Victoria mourait et entrait dans la légende comme une petite dame obèse et impérieuse. Son nom symbolise un siècle d'hypocrisie, d'austérité sourcilleuse, de chasteté puritaine. Le moment est venu de corriger le mythe d'une Victoria "victorienne". La reine du plus grand empire depuis la Rome antique, la grand-mère de l'Europe, la souveraine de la révolution industrielle était une femme sensuelle qui aimait les hommes beaux, les soldats en uniforme, les Écossais en kilt, les Indiens en turban. Meilleure danseuse du royaume, elle raffolait des bals qui se terminaient à l'aube, elle ajoutait du whisky à son thé, apprenait l'Italien en chantant du bel canto. Séduite par les couleurs de la Méditerranée, elle lança la Côte d'Azur.Aux lords, elle préférait ses serviteurs simples et bons. Son peuple l'appelait "la reine républicaine". Mais à quarante-deux ans, devenue veuve, elle respecta aveuglément les principes luthériens d'Albert, son prince allemand, qu'elle avait aimé jusqu'à la folie.C'est une Victoria ardente et violente que fait revivre cette biographie sans révérence.
" Pour comprendre la portée du miracle, il faut commencer par l'effet qu'il a produit : la transformation du Che en héros éthique. Cette "décoration' résulte d'une comparaison entre lui et nous, le commun des mortels, qui n'aurions d'autre Dieu que notre intérêt individuel, notre égoïsme, la quête de notre propre plaisir. Tandis que le Che, mû par l'amour qu'il éprouvait pour l'humanité, sacrifia sa vie pour elle. Peu importe que ses idées aient été erronées, que le type de société qu'il cherchait à faire naître soit exécrable. Ce qui compte, c'est qu'il ait cru que le chemin pour la rédemption de l'humanité était celui-là et qu'il ait tout donné pour l'atteindre. " Cinquante ans après sa mort, Che Guevara reste une figure aussi mythifiée que controversée. Saint ou démon, criminel ou bienfaiteur de l'humanité ? L'auteur livre ici un portrait très personnel, lucide et sensible du dernier héros révolutionnaire. Elle raconte l'itinéraire et les combats, mais surtout l'invention par lui-même d'un personnage " assassin et martyr ", voué à un destin grandiose. Sans le juger ni l'absoudre, Marcela Iacub le saisit au plus vif de sa vérité.
" Je suis plus près de l'extravagance que qui que ce soit. " Comme ce fut le cas naguère pour Camille Claudel, ce livre révèle la destinée romanesque d'une femme marginale et d'une artiste d'exception tombée dans l'oubli. Morte en exil à Florence en 1886, Félicie de Fauveau fut considérée de son vivant comme une sculptrice étonnamment douée, appréciée par Balzac, Dumas et Stendhal. Mais son image de pasionaria et de rebelle a nui à sa reconnaissance o cielle.
Félicie de Fauveau appartient à la caste sulfureuse des conspiratrices, des amazones et des aventurières. Portant en elle le rêve fou et anachronique d'une monarchie idéale en plein XIXe siècle, elle s'est battue pour une cause perdue d'avance dans le bocage vendéen.
Marginale, Félicie l'a été aussi dans son mode de vie et ses relations amoureuses. Une grande passion sentimentale l'a unie à une femme qui fut aussi sa compagne de combat. Félicie de Fauveau ne s'est jamais mariée. Elle a vécu de son travail, faisant le choix di cile de l'indépendance. Dans ses ateliers de Paris puis de Florence, elle a transformé les idéaux de sa jeunesse en une esthétique romantique qui lui a valu d'être comparée à un Benvenuto Cellini moderne.
"J'ai toujours été seul contre tous, cela ne fera qu'une fois de plus." Charles de Gaulle. Douze ans ! Que pense, que fait, qu'espère Charles de Gaulle durant ces milliers de jours, cette longue "traversée du désert" qui le conduit du pouvoir abandonné en 1946 au pouvoir retrouvé en 1958 ? Max Gallo fait resurgir ces temps de solitude, d'amertume, de doute. Les compagnons s'éloignent. Qui peut croire que ce vieux général qui arpente les forêts proches de Colombey-les-Deux-Eglises, ou qui écrit ses Mémoires dans son bureau de la Boisserie, a encore un avenir ? Il approche de soixante-dix ans. Il affronte les maladies de l'âge. Sa fille Anne, la tant aimée, cette "âme", cette espérance, s'en va en 1948. Et puis tout s'accélère. La IVe République s'enlise dans la guerre d'Algérie. On se tourne vers le sauveur du 18 Juin. Le vieil homme de Colombey-les-Deux-Eglises devient "le Premier des Français", le président de la Ve République, Mais le destin de De Gaulle, encore et toujours, est d'être seul. Seul face à la médiocrité des politiciens, seul face à la peur des uns, à la violence des autres. Et de cette solitude il tire toute sa force, et son orgueil. Avec la conscience de se battre pour la plus noble des causes : la France. Max Gallo suit pas à pas cet homme dans ces journées de 1958, puis dans les premières années de la Ve République, dans l'épreuve de la guerre d'Algérie. Les adversaires politiques veulent le renverser, les tueurs cherchent à l'abattre. Lutter ? Mourir ? De Gaulle avance. Fataliste ou maître de son destin ?Dans la suite dramatique des événements qui ont fait la France d'aujourd'hui, Max Gallo brosse le portrait d'un homme qui, à l'égal des héros de l'Histoire, devient un personnage hors du temps.A la manière qui lui a valu le succès sans précédent de Napoléon (près de 800 000 exemplaires vendus, traduit dans de nombreux pays, de l'Italie... à la Corée), Max Gallo, historien et romancier, ne quitte jamais son personnage. C'est littéralement à travers les yeux de De Gaulle que nous voyons et que nous vivons l'Histoire. De Gaulle de Max Gallo se compose de 4 tomes : - L'Appel du destin : 1890 / 1940 - La Solitude du combattant : 1940 / 1946 - Le Premier des Français : 1946 / 1962 - La Statue du commandeur : 1962 / 1970
Il est arrivé le 15 mai 1779 à l'Ecole royale militaire de Brienne. Il n'a pas encore dix ans et parle à peine le français... Il va rester cinq ans dans cette école, sans la quitter un seul jour, sans revoir sa famille. Vingt ans plus tard, cet enfant sera le général Napoléon, maître de cette France où il n'a d'abord été qu'un étranger. Quel caractère, quelle volonté, quel courage, quelle énergie, quelle imagination, quelle démesure, quelle puissance de rêve, quel sens des situations, quel génie il a fallu à l'enfant arraché à son milieu pour devenir le héros d'une nation ! Et ce n'est que le début d'un destin, mais dans ce Chant du départ, qui fait surgir de la Révolution un général de trente ans qui a cent fois déjà exposé sa vie, à Arcole ou dans le désert d'Egypte, se trouve en germe toute l'aventure impériale. Max Gallo, en historien et romancier, est à chaque instant dans l'intimité de Napoléon. Aucun livre sur un héros qui ne cesse de fasciner n'a restitué à ce point le mouvement d'une existence. "Quel roman que ma vie !" s'exclamait Napoléon. Quelle vitalité dans ce livre ! Ici, devant nous, commence à vivre celui qui reste pour le monde entier "le plus illustre des Français".Des milliers de livres ont été écrits sur Napoléon. Aucun ne ressemble à celui-ci. Napoléon de Max Gallo se compose de 4 tomes : - Le chant du départ : 1769 / 1799 - Le soleil d'Austerlitz : 1799 / 1805 - L'empereur des rois : 1806 / 1812 - L'immortel de Sainte-Hélène : 1812 / 1821