Le cynisme de la boutade aura beaucoup fait pour la fâcheuse réputation de Marie-Antoinette. Des Parisiens affamés, elle aurait dit : « Ils n'ont pas de pain ? Qu'ils mangent de la brioche ! » Mot très certainement apocryphe, mais révélateur du portrait de femme futile et débauchée qui fut fait de l’ « Autrichienne » après la Révolution. Zweig, s'appuyant sur les archives de l'Empire autrichien, retrace avec pénétration l'évolution de cette trop jeune reine de 15 ans, que la faiblesse de Louis XVI va précipiter dans un tourbillon de fêtes avant de la vouer à la guillotine.La lecture de Laurent Jacquet, mêlant sensibilité et rigueur, rend pleinement justice aux exceptionnelles qualités de biographe de Stefan Zweig.
Durée : 18H20
© Editions Grasset & Fasquelle, 1933, pour la traduction française © Le Livre de Poche, 1999 © et (P) Audiolib, 2011
" Un témoignage bouleversant venu du froid et de l'horreur. "Annie Coppermann - Les Échos
Septembre 1939. Alors que Varsovie est écrasée sous les bombes allemandes, les accords du Nocturne en ut dièse mineur de Chopin s'élèvent à la radio nationale. L'interprète s'appelle Wladyslaw Szpilman. Il est juif. Pour lui, c'est une longue nuit qui commence... Une longue nuit dont l'issue aurait pu être la mort, sans un officier allemand, Wilm Hosenfeld - le plus improbable des sauveteurs. Hanté par l'atrocité des crimes nazis, il va protéger et sauver le pianiste.Mort en 2000 à Varsovie, Wladyslaw Szpilman a eu une carrière internationale de compositeur et de pianiste. Il aura fallu plus de cinquante ans pour que l'on redécouvre enfin ce texte, sobre et émouvant. Suivi d'extraits du journal de Wilm Hosenfeld Présentation d'Andrzej Szpilman Postface de Wolf Biermann
Grand Prix des lectrices de "ELLE" 2002
S’appuyant sur une très large masse d’archives et de mémoires, Julian Jackson explore toutes les dimensions du mystère De Gaulle, sans chercher à lui donner une excessive cohérence. Personne n’avait décrit ses paradoxes et ses ambiguïtés, son talent politique et sa passion pour la tactique, son pragmatisme et son sens du possible, avec autant d’acuité et d’esprit. Des citations abondantes, éblouissantes d’intelligence, de drôlerie, de méchanceté parfois, restituent la parole de De Gaulle mais aussi les commentaires de Churchill et de tous ceux qui ont appris à le connaître, à se méfier de lui ou à s’exaspérer de son caractère vindicatif, de son ingratitude ou de ses provocations…
Aucun détail inutile ici et aucun des défauts de ces biographies-fleuves où l’on se perd, mais une narration toujours tendue, attachée aux situations politiques, intellectuelles, sociales et aux configurations géopolitiques qui éclairent une action et son moment.
80 ans après l'Appel du 18 juin, un livre qui fera date sur cette grande figure, toujours aussi fascinante, de l'histoire de France.
TABLE DES MATIÈRES
Notes à l’édition audio
Introduction : De Gaulle, une figure omniprésente
Première partie : De Gaulle avant « De Gaulle », 1890-1940
Chapitre 1 : Commencements, 1890-1908
Chapitre 2 : « Ce regret ne me quittera pas », 1908-1918
Chapitre 3 : Une carrière à reconstruire, 1919-1932
Chapitre 4 : « Il s’agit de marquer », 1932-1939
Chapitre 5 : La bataille de France, septembre 1939-juin 1940
Deuxième partie : L’exil, 1940-1944
Chapitre 6 : Rébellion, 1940
Chapitre 7 : Survivre, 1941
Chapitre 8 : L’invention du gaullisme
Chapitre 9 : Sur la scène mondiale, septembre 1941-juin 1942
Chapitre 10 : La France combattante, juillet-octobre 1942
Chapitre 11 : Luttes de pouvoir, novembre 1942-novembre 1943
Chapitre 12 : Construire un État en exil, juillet 1943-mai 1944
Chapitre 13 : Libération, juin-août 1944
Troisième partie : Les intermittences du pouvoir, 1944-1958
Chapitre 14 : Au pouvoir, août 1944-mai 1945
Chapitre 15 : Du libérateur au sauveur, mai 1945-décembre 1946
Chapitre 16 : Le nouveau messie, 1947-1955
Chapitre 17 : La traversée du désert, 1955-1958
Chapitre 18 : Le 18 Brumaire de Charles de Gaulle, février-juin 1958
Chapitre 19 : Président du Conseil, juin-décembre 1958
Quatrième partie : Monarque républicain, 1958-1965
Chapitre 20 : L’Algérie : « Cette affaire qui nous absorbe et nous paralyse », 1959-1962
Chapitre 21 : Le grand tournant, 1962
Chapitre 22 : La politique de la grandeur, 1959-1962
Chapitre 23 : Sur la scène mondiale, 1963-1964
Chapitre 24 : Un monarque modernisateur, 1959-1964
Chapitre 25 : Mi-temps, 1965
Cinquième partie : Vers la fin, 1966-1970
Chapitre 26 : « Bousculer le pot de fleurs »
Chapitre 27 : Rendements décroissants
Chapitre 28 : Révolution, 1968
Chapitre 29 : La fin, juin 1968-novembre 1970
Chapitre 30 : Le mythe, l’héritage et l’oeuvre
Remerciements
Durée : 40H48
© Éditions du Seuil, 2019 © Julian Jackson, 2018 © et (P) Audiolib, 2020
A l'occasion de l'exceptionnel et historique "jubilé de platine' célébrant en 2022 les 70 ans du règne d'Elizabeth II, Jean des Cars nous conte la vie de la femme la mieux informée du monde, véritable icône des XXe et XXIe siècles. Le maître des cours européennes nous invite dans l'intimité de "The Queen'.Respectée, souvent adulée, Elizabeth II règne sur le temps. Si la souveraine est la femme la plus célèbre du monde, elle reste pourtant largement secrète et méconnue. Depuis 1952, elle a toujours étonné ses contemporains, évoluant avec son époque tout en restant la même afin de préserver la monarchie dont elle est l'héritière et la garante. Elle incarne un univers qui serait impensable sans elle, sans ses inévitables chapeaux, son sourire de rigueur et sa discrète façon de battre la mesure de son pied droit lorsqu'une fanfare défile devant elle.
Agée de 95 ans, celle que rien ne predistinait à monter sur le trône connait aujourd'hui le plus long règne de la monarchie britannique.
Puisant aux meilleures sources, Jean des Cars nous plonge dans la vie d'Elizabeth II, de son enfance à son accession au trône en passant par tous les petits et grands épisodes, publics et privés, qui ont marqué sa vie : guerre mondiale, mort de son père, rumeurs sur son couple, décès de son mari, vie dissolue de sa soeur, problèmes conjugaux de ses enfants, relation avec son oncle damné, "rebéllion' de son petit-fils Harry, sans oublier sa passion pour ses corgies et ses chevaux...
Puisant aux meilleures sources, Jean des Cars nous plonge dans la vie d'Elizabeth II, de son enfance à son accession au trône en passant par tous les petits et grands épisodes, publics et privés, qui ont marqué sa vie : guerre mondiale, mort de son père, rumeurs sur son couple, vie dissolue de sa soeur, problèmes conjugaux de ses enfants, relation avec son oncle damné, sans oublier sa passion pour ses corgies et ses chevaux... Le maître des cours européennes nous invite dans l'intimité de "The Queen".
Table des matières :
Introduction
1. Le roi est mort, vive la reine !
2. De la princesse à l'héritière (1926-1945)
3. Lilibeth impose son mariage (1945-1947)
4. Une vraie vie de couple
5. Une reine sacrée et médiatique (1953)
6. La reine face à l'" affaire Margaret " (1953-1955)
7. Crises et chuchotements (1956-1960)
8. La reine entre le Commonwealth, l'Europe et la guerre froide (1960-1965)
9. Révolution des moeurs et éducation de prince (1965-1969)
10. Communication royale : pièges et succès
11. De l'assassinat d'une légende à la naissance d'une idole (1970-1981)
12. De la guerre des Falkland à l'annus horribilis
13. La reine entre tragédie, impopularité et reconquête
14. God Save the Queen
15. Trois ans d'épreuves (1018-2021)
"Ce livre n'est ni une biographie au sens strict de Mussolini ni une histoire du fascisme italien mais la première tentative - et pas seulement en France - d'essayer de dévoiler le "mystère" d'un personnage qui ne ressemble véritablement à aucun des dictateurs, de droite ou de gauche, au XXe siècle mais qui, d'une certaine mesure, les résume tous, de Lénine à Castro." (M. Serra)
Homme et leader politique extrêmement complexe, pétri de contradictions, puisant ses modèles chez Napoléon puis César avant d'être fasciné par Hitler, le Duce peut donner l'image d'un comédien tragique au sens nietzschéen du terme, et d'un révolutionnaire manqué. Il a pourtant modernisé son pays et fasciné l'Europe avant de sombrer dans la déchéance et les haines d'une guerre civile prenant la relève de la guerre mondiale.
Maurizio Serra raconte ce destin sinueux et passionnant sur la base d'une documentation impeccable, dans un style fluide qui s'inscrit dans la filiation d'Italo Svevo et a fait la réputation de ses magistrales biographies de Malaparte ou d'Annunzio. Un très grand livre appelé à faire date.
Grand Prix de la Biographie Politique 2021 - Prix du Nouveau Cercle de l'Union 2022 - Liste des 30 livres de l'année 2021 du Point
Le 8 décembre 1991, la fin de l'URSS est proclamée par le biais d'un communiqué laconique. C'est la fin d'un État qui, vu d'Occident, a incarné tout au long du XXe siècle la figure de l'ennemi. La chute de l'URSS signifie aussi la fin d'un modèle politique et économique, le système communiste, et celle d'un bloc militaire, le Pacte de Varsovie. Peu de personnages historiques ont suscité autant de jugements aussi contradictoires. Adulé en Occident, au point que l'on a parlé de « gorbimania », il est loin d'être aussi populaire en Russie. Aujourd'hui âgé de 89 ans, Gorbatchev continue de dénoncer le régime de Poutine et avoue avoir été contre son gré le « fossoyeur de l'Union soviétique ». Son parcours épouse toutes les phases de l'histoire de l'Union soviétique au XXe siècle depuis son enfance, son entrée aux Jeunesses communistes, sa jeunesse tiraillée entre la fin de la période stalinienne et la déstalinisation, puis son arrivée au pouvoir et le lancement de la perestroïka. La dernière partie est consacrée à l'éclatement de l'URSS en 1991.
2020, centenaire de la canonisation de Jeanne d'Arc.
Ce livre audio se propose, en quelques chapitres très clairs, de couper court aux pires bêtises qui circulent encore sur Jeanne. Car depuis plusieures années, les recherches ont permis d'établir de façon scientifique et incontestable la vie de la " Pucelle d'Orléans ". Face aux hypothèses sensationnalistes que l'on peut lire ou entendre encore, Colette Beaune, avec la rigueur et l'exigence d'une grande historienne, rétablit ici la vérité : Jeanne fut-elle bergère ou fille d'un roi caché? Avait-elle des pouvoirs spéciaux puisqu'elle a été condamnée pour sorcellerie ? A-t-elle vraiment libéré le royaume ? A-t-elle fait couronner le roi de France à Compiègne ? Était-elle vierge ? A-t-elle péri sur le bûcher ?Un livre utile et passionnant pour les curieux..."Un petit bijou d'érudition et de colère qui traque, une par une, les idées reçues sur la Pucelle." L'Histoire"Court, dense, personnel, maniant l'humour, l'ouvrage est polémique - au sens étymologique du terme." Le Figaro Magazine"En [...] chapitres thématiques, un par élucubration, l'historienne répond point par point, documents à l'appui." Le Monde des livres
Aliénor d'Aquitaine (1124-1204) est certainement la plus célèbre des reines médiévales, dont la légende noire nourrit encore de nos jours bien des romans. Épouse successive de Louis VII de France et d'Henri II d'Angleterre, elle met au monde au moins dix enfants, dont les célèbres Richard Coeur de Lion et Jean sans Terre. Voyageuse infatigable jusqu'en Terre Sainte, en Italie du Sud ou en Castille, elle fomente une vaste révolte contre son second mari. Devenue veuve, elle joue un rôle politique toujours plus important. C'est au travers de sa féminité (fille, femme, épouse, mère) que Martin Aurell choisit de présenter l'itinéraire audacieux de ce personnage aux multiples facettes, de la nuptialité au veuvage.
Issue de la puissante et célèbre famille de banquiers florentins, Catherine de Médicis entre dans la maison des Valois par son mariage avec Henri de France, fils de François Ier. Son veuvage en 1559 la lie jusqu'à sa mort, en 1589, aux événements les plus marquants de l'histoire du royaume. Reine de France, régente et mère de monarques, la place qu'elle occupe sur l'échiquier politique du royaume est inédite. Dans ces temps particulièrement troublés, alors que les guerres de Religion secouent la France, Catherine de Médicis tente une politique d'apaisement entre catholiques et protestants. Elle est aussi l'une des plus grandes mécènes de son temps. Et pourtant, elle attire de nombreuses haines. Les romanciers ont contribué à la discréditer et les historiens ne l'ont guère mieux présentée, à l'instar de Michelet qui la nomme « l'immonde Jézabel » dans son Histoire de France. La vie de Catherine de Médicis, riche tant d'un point de vue politique que culturel, a alimenté nombre de rumeurs et de fantasmes, créant ainsi une véritable « légende noire ». La biographie que lui consacre Céline Borello rétablit une vérité historique bien plus complexe et nuancée.
"Sur mon empire, le soleil ne se couche jamais" Un prince flamand né en 1500, héritier des illustres ducs de Bourgogne, éduqué dans l'effervescence culturelle des Pays-Bas de la Renaissance à la veille de la Réforme protestante, hérite en 1517 des couronnes espagnoles, dans une péninsule ibérique dont il ignore tout, à commencer par les langues et les usages. Premier roi de toutes les Espagnes, il voit son empire américain s'agrandir démesurément grâce aux conquêtes du Mexique puis du Pérou. Deux ans plus tard, empereur du Saint Empire romain-germanique, des tâches colossales l'attendent en Europe. Si ses armées, en écrasant François Ier à Pavie en 1525, écartent la menace française en Italie, il lui reste à affronter bien d'autres adversaires, de l'Empire ottoman aux protestants allemands menés par Luther. Ces longues luttes, ponctuées d'épisodes glorieux comme la prise de Tunis ou la bataille de Mulhberg, finissent par épuiser un empereur qui décide finalement d'abdiquer, à cinquante-trois ans, mais conserve jusqu'au bout la piété qui a fini par caractériser ce grand prince chrétien.
Ces épouses dans l'ombre des tyrans...
Elles s'appellent Inessa, Clara, Nadia, Magda... Ils s'appellent Lénine, Mussolini, Staline, Hitler... Ils les violentent et les adulent, mais se tournent invariablement vers elles. Épouses, compagnes, égéries, admiratrices, elles ont en commun d'être à la fois triomphantes, trompées et sacrifiées. À leurs hommes cruels, violents et tyranniques, elles font croire qu'ils sont beaux, charmeurs, tout-puissants. Car la sexualité est l'un des ressorts du pouvoir absolu. Diane Ducret raconte par le menu les rencontres, les stratégies de séduction, les rapports amoureux, l'intervention de la politique et les destinées des femmes qui ont croisé le chemin et sont passées par le lit des dictateurs. " Un livre passionnant de bout en bout, totalement original. " François Busnel - " La Grande Librairie "
La personnalité paradoxale de Marc Aurèle ne cesse de susciter la curiosité. Comment celui que rien ne prédestinait à devenir empereur de Rome, formé à l'école des meilleurs maîtres, féru de philosophie et capable de s'exprimer aussi bien en latin qu'en grec, accéda-t-il au sommet d'un Empire lui-même à l'apogée de sa puissance ? Quels talents lui valurent d'abord la protection d'Hadrien, puis la succession d'Antonin ? Comment, devenu empereur à l'âge de quarante ans, et allié à ses débuts à Lucius Verus, Marc Aurèle parvint-il à donner la pleine mesure de son talent et à surmonter les nouveaux défis que constituaient les menaces barbares aux frontières, l'apparition du christianisme et la survenue d'une terrible épidémie ? Le récit de sa vie éclaire la personnalité hors norme d'un réformateur épris de justice, guidé par des idéaux philosophiques exigeants, à la tête d'un Empire frappé par une crise protéiforme et d'une ampleur sans précédent.
Caligula fut le troisième empereur romain, à la suite d'Auguste et de Tibère, et régna de 37 à 41. Une présentation objective du personnage est difficile, en raison du rejet politique qui mena à son assassinat, puis du portrait à charge que les écrivains romains livrèrent à la postérité. Fils d'une petite-fille d'Auguste et d'un général promis à devenir empereur, le jeune Caligula subit une série de drames familiaux : la mort soudaine de son père, puis la disgrâce et l'élimination de sa mère et de ses frères aînés. A la mort de Tibère, il accède pourtant au pouvoir suprême, à l'âge de 25 ans. Après quelques mois de bon gouvernement, Caligula aurait basculé dans la folie et imposé aux Romains une tyrannie violente. En réalité, il entendit assumer totalement son rôle de monarque, sans la modération cultivée par Auguste. Il rompit de ce fait avec l'aristocratie romaine avant d'être assassiné par des officiers de la garde impériale.
L'évocation de François Ier éveille tout d'abord les souvenirs scolaires d'un géant débonnaire représenté par Clouet ou Le Titien, de la bataille de Marignan ou du séjour de Léonard de Vinci au Clos Lucé. Mais au-delà des images convenues, qui était précisément ce roi mécène ? Quelles furent ses entreprises politiques ? Pascal Brioist nous plonge dans la vie du grand homme, son éducation, sa formation, ses pratiques du pouvoir. Un destin jalonné d'épisodes célèbres, marqué par la centralisation du pouvoir, la rivalité des Habsbourg et l'apparition de la Réforme. Prince des arts, roi bâtisseur, à l'origine de l'unification linguistique de la France, il engage aussi le royaume dans la course au Nouveau Monde et règne en souverain absolu.
Platon a dit de lui qu'il était un « Socrate devenu fou ». Philosophe atypique, Diogène ne s'est interdit aucune extravagance, ne s'est soumis à aucune des conventions sociales en vigueur à son époque, le IVe siècle av. J.-C. Mais s'il est demeuré, jusqu'à nos jours, une figure familière de la culture occidentale, il le doit avant tout à son rôle dans la naissance d'un courant philosophique majeur, le cynisme. Pourfendeur des théoriciens de la philosophie et adepte d'une philosophie en actes, Diogène choisit de mener une existence de mendiant et s'emploie à dénoncer les artifices de la vie en société. Successivement citoyen de Sinope, étranger en exil, esclave asservi par des pirates crétois puis affranchi, Diogène illustre, de manière saisissante, la mobilité et l'insécurité sociales caractéristiques du monde grec ancien. Surtout, refusant toutes les appartenances, de la famille à la cité, il est le premier à se déclarer citoyen du monde et invente un nouvel idéal : le cosmopolitisme.
Un essai biographique sur Marie-Antoinette qui présente autant la femme que la reine et qui propose une lecture dépassionnée de cette figure incontournable de l'histoire. Autrichienne, Marie-Antoinette devient dauphine de France dans un contexte politique qui lui est plus que défavorable. Dernière reine de l'Ancien Régime, elle se conduit, avant tout, comme une favorite. Elle est puissante, scandaleuse, haïe. Son goût immodéré de la mode, du jeu, du luxe, a aussi laissé la marque d'un style et d'un art de vivre qui ont forgé sa réputation, pour le meilleur comme pour le pire. Mais Marie-Antoinette est aussi et surtout la reine de la Révolution. C'est un rapport de force mortel qui l'oppose à ce « torrent politique » qu'elle condamne autant qu'elle déteste.
Des cinq grands protagonistes de la Seconde Guerre mondiale, De Gaulle est le seul à avoir reçu une formation d'officier général - les quatre autres : Hitler, Staline, Roosevelt et Churchill étant au plus haut point des stratèges amateurs.
L'ironie du sort a voulu que durant l'essentiel de cette guerre, le seul stratège compétent ait été le seul à n'avoir pas d'armée...
Ce général de brigade engagé malgré lui en politique a joué au bénéfice de la France un rôle considérable durant la Seconde Guerre mondiale et pendant le quart de siècle qui a suivi.
Militaire qui n'a jamais cessé d'affirmer la primauté du civil, il a posé les jalons d'une doctrine de dissuasion stratégique qui a rendu à la France son statut de grande puissance. Ses propres propos et les témoignages de ses subordonnés donneront un bon aperçu de ce qu'ont été, au sommet comme sur le terrain, les conséquences de ses ambitions, de ses décisions et de ses prévisions.
De la reine Victoria à la disparition du prince Philip en passant par la naissance de l'héritier George et la crise du " Megxit ", le roman vrai d'une famille extraordinaire, aux prises avec le tragique de l'histoire comme avec les drames intimes.
Dans leurs bonheurs comme dans leurs malheurs, ils continuent de nous fasciner par un unique mélange de traditions et d'audaces. Windsor ? Une passionnante saga britannique.
Jean des Cars est historien, spécialiste des grandes dynasties d'Europe. Il a travaillé comme journaliste à "Paris Match" et au "Figaro Magazine" et a écrit de nombreux ouvrages de référence sur les princes et princesses des grandes maisons royales d'Europe, comme Sissi, impératrice d'Autriche et Louis II de Bavière, le roi foudroyé.
Durée : 16H48
En restituant le parcours de Robespierre, de son enfance à son image chez les monarchistes, les républicains et les socialistes du premier XIXe siècle, l'ouvrage entend présenter la complexité d'une vie et de sa postérité. Il s'agit d'isoler les logiques de chaque étape d'un parcours, qui est loin d'être écrit par avance ; de s'interroger sur le rapide jaillissement d'une célébrité constrastée, d'où émergent les images de « l'Incorruptible » (1790), de la « colonne de la Révolution » (1793) et, après l'arrestation de Robespierre, le 9 thermidor an II (28 juillet 1794), celle du « tyran couronné » ; il s'agit encore de replacer cette existence dans son contexte culturel, et particulièrement dans une révolution du droit, inspirée par l'Antiquité et les Lumières.
Grâce à une enquête minutieuse dans les archives du règne de Louis II de Bavière, Jean des Cars réussit à percer la personnalité de ce roi longtemps victime d'une réputation injustifiée.
Il a édifié des châteaux fantastiques qui exaltent l'éthique de la chevalerie médiévale et le génie de la France du Grand Siècle.
Il a sauvé du désespoir et de la faillite Richard Wagner en imposant son oeuvre, mais fut finalement contraint d'exiler le musicien au comportement excessivement intéressé.
Son homosexualité le révulsait et défrayait la chronique des cours d'Europe. Il fut cependant l'étrange confident de sa trop belle cousine, la célèbre Sissi, impératrice d'Autriche et reine de Hongrie, la seule femme qui ait su l'émouvoir.
Il s'est battu pour défendre l'identité de son royaume dans l'Empire allemand. Accablé par l'effondrement français en 1870, il se réfugia dans ses montagnes, construisant un monde que personne ne pourrait atteindre ni détruire. De fascinants palais du rêve...
Il est mort sur le rivage d'un lac, dans des circonstances énigmatiques. Accident ? Suicide ? Assassinat ?
Louis II n'est pas seulement le plus célèbre des rois de Bavière, c'est aussi le plus mystérieux. Son destin passionne les poètes, les architectes, les psychiatres et les cinéastes.
Grâce à une enquête minutieuse dans les archives et les dossiers de son règne, ayant accès à des sources inédites ou peu connues, Jean des Cars réussit à expliquer la vie et la mort de ce monarque visionnaire, longtemps victime d'une réputation injustifiée parce qu'il percevait trop bien les pulsions de son siècle.
Durée : 11H01
« Nous sommes tous des vers », avait modestement confié le jeune Winston à une amie, « mais je crois que moi, je suis un ver luisant ! » Le mot n’est pas trop fort : Alexandre Dumas aurait pu inventer un personnage de ce genre, mais dans le cas de Winston Leonard Spencer-Churchill, la stricte réalité dépasse de très loin la fiction.
Jusqu’à ses 26 ans, les aventures du jeune officier et du reporter évoquent immanquablement celles de Tintin, puis le personnage devient une synthèse de Clemenceau et de de Gaulle, l’humour et l’alcool en plus… ainsi qu’une imagination sans limites : « Winston, disait le président Roosevelt, a cent idées par jour, dont quatre seulement sont bonnes… mais il ne sait jamais lesquelles ! » C’est pourtant le général de Gaulle qui l’a le mieux jugé : « Il fut le grand artiste d’une grande histoire. »
Cette vie a été un roman ; elle est racontée comme tel, sans un mot de fiction. Se fondant sur des recherches dans les archives de huit pays, la consultation de quelque quatre cents ouvrages et l’interview de nombreux acteurs et témoins, ce récit épique montre comment un homme solitaire, longuement façonné par d’exceptionnels talents et de singulières faiblesses, a pu infléchir le cours de notre siècle.
François Kersaudy, professeur à la Sorbonne, est spécialiste de Winston Churchill dont il a notamment retraduit et commenté les Mémoires de Guerre. La biographie Winston Churchill : Le Pouvoir de l’imagination a obtenu le Grand Prix d’Histoire 2001 de la Société des gens de lettres et le Grand Prix de la biographie politique. Nous proposons ici l’enregistrement de l’édition revue et augmentée (2015).
Durée : 25H58
(C) et (P) Audiolib, 2019 © Éditions Tallandier, 2000, 2015
Né dans les steppes d'Asie centrale vers 1155, le jeune Temüdjin utilise son génie politique et militaire pour prendre la tête de plusieurs clans. Il prend alors le nom de Gengis Khan (« roi universel » en mongol). À la fin de son règne, le guerrier légendaire contrôle une grande partie de l'Asie jusqu'aux frontières de l'Europe. Le récit de sa vie est animé par 7 voix et accompagné de plus de 30 morceaux de musique classique et traditionnelle.
Avec les voix de Sylvain Lemarié, Philippe Ariotti, Marie-Martine Bisson, Marc Brunet, François Cognard, Brigitte Lecordier et Hélène Vauquois.
Le récit et les dialogues sont illustrés avec les musiques de Bach, Besserve, Bizet, Borodine, Charpentier, Chopin, Debussy, Donizetti, Dvorak, Grieg, Mahler, Massenet, Mendelssohn, Monti, Mozart, Musicstuffs, Pergolese, Rossini, Saint-Saëns, Schubert, Tchaikovski, Vivaldi et Wagner.
Durée : 00H47
Après le coup d’État de Brumaire (novembre 1799), Bonaparte affirme : « Je suis la Révolution », pour ajouter « La Révolution est finie ». Trois voies sont alors offertes : le retour au système monarchique, la consolidation des conquêtes bourgeoises et paysannes, ou la satisfaction des aspirations des sans-culottes parisiens.
Biographie traditionnelle mais aussi ouvrage de référence, ce Napoléon, ou le mythe du sauveur aura été le premier à faire mentir Stendhal quand il prophétisait : « D’ici à cinquante ans, il faudra refaire l’histoire de Napoléon tous les ans. » Il est en effet devenu un véritable classique dont nul ne saurait se passer.
Cette biographie complète, rédigée par un des plus grands spécialistes de Napoléon, Jean Tulard, est lue avec sérieux et clarté par Hugues Martel.
Durée : 16H27
© Librairie Arthème Fayard, 1987 © et (P) Audiolib, 2020
À l'âge de 17 ans, Marco Polo part avec son père et son oncle pour l'Asie. Les 3 hommes gagnent l'empire mongol où ils se mettent au service de l'empereur Kubilaï Khan, petit-fils de Gengis Khan. Après un périple de 24 ans, ils retournent en Italie. Marco Polo immortalise le récit de ce long séjour dans le Livre des Merveilles du monde. L'histoire de ce grand voyageur est animé par 7 voix et accompagné de plus de 30 morceaux de musique classique et traditionnelle.
Avec les voix de Hélène Vauquois, Philippe Ariotti, Marc Brunet, Marie-Martine Bisson, François Cognard, Brigitte Lecordier et Sylvain Lemarié.
Le récit et les dialogues sont illustrés avec les musiques de Albinoni, Bach, Beethoven, Brahms, Chopin, Debussy, Dvorak, Fauré, Grieg, Haendel, Krueng Don, Locatelli, Marcello, Mendelssohn, Mozart, Musicstuffs, Pink Clouds, Rossini, Smetana, Tchaikovski et Vivaldi.
Durée : 00H48